Un braquage à main armée a eu lieu ce mardi 29 juin en centre-ville de Clermont-Ferrand, dans une boutique de revente de produits d’occasion. Un employé a été ligoté par deux hommes en tenue de chantier, qui ont ensuite dérobé de l’argent.
Deux braqueurs ont fait irruption mardi 29 juin, dans la matinée, dans une boutique de revente de produits d’occasions située au centre-ville de Clermont-Ferrand, indique le procureur Eric Maillaud, confirmant une information de La Montagne. Selon lui, les braqueurs étaient en possession d’une arme et vêtus de tenues de chantier : « Les individus portaient un casque et un gilet jaune de chantier. A ce stade, on n’en sait pas plus et il n’y a pas d’interpellation en vue », précise le procureur. Les individus ont menacé et ligoté un des employés pour perpétrer leur forfait. La victime est parvenue seule à se libérer et à prévenir les secours. Malgré cela, les voleurs ont réussi à dérober la recette du magasin, un peu moins de 1 000 euros.
"Ce sont des établissements qui peuvent malheureusement faire l’objet de convoitises"
Cet établissement avait déjà été la cible de faits similaires quelques mois auparavant, mais à ce stade, aucun lien n'a été établi entre ces deux affaires. L'employé qui a été menacé et ligoté n'a pas indiqué avoir reconnu les braqueurs à l'origine du premier vol : "Les auteurs n’étaient pas masqués mais il ne dit pas que c’était les mêmes. Ce sont des établissements qui peuvent malheureusement faire l’objet de convoitises dans la mesure où ils sont censés détenir des liquidités. Malgré tout, le montant du butin est relativement faible », explique Eric Maillaud.
L'enquête menée par la police judiciaire
Fort heureusement, les braquages de ce type ne sont pas monnaie courante dans notre secteur : « Ce n’est vraiment pas très fréquent. Il y a eu ces incidents mais ce n’est pas habituel, les braquages sont de moins en moins courants. On a parfois des braquages avec des armes, pas forcément des armes à feu mais aussi des couteaux dans des petits commerces, type boulangerie où on se fait remettre la caisse avant de s’enfuir mais cela reste un mode d’infraction qui tend à se réduire fortement », affirme le procureur. Les deux cambrioleurs possédaient une arme de poing qui n’a pas été identifiée. L’enquête a été confiée à la police judiciaire, qui va tenter de mettre la main sur les auteurs de ce forfait.