Comment des communes du Puy-de-Dôme se tournent vers les énergies renouvelables

Produire de l’énergie verte et s’engager pour la transition énergétique : les collectivités du Puy-de-Dôme sont de plus en plus nombreuses à s’investir dans cette démarche. Et les habitants sont partie prenante dans cette transition verte. 

Mettre des panneaux solaires sur les toits des bâtiments publics : la démarche séduit de plus en plus de communes dans le Puy-de-Dôme. À Volvic, par exemple, une salle des fêtes et trois écoles ont déjà été équipées. « Ce n’est pas pour rien qu’on a commencé à en mettre sur les écoles. On a commencé à en parler avec les enfants. Quand les parents viennent chercher leurs enfants à l’école, ils voient ces panneaux et c’est une prise de conscience », explique Mohand Hamoumou, maire de Volvic.
 

22 centrales photovoltaïques sur 7 communes 

La démarche ne rapporte pas d’argent à la commune, mais à la société coopérative d’intérêt collectif Combrailles durables. La commune prête seulement ses toits. Depuis 10 ans, la société coopérative a installé 22 centrales photovoltaïques sur sept communes : Loubeyrat, Ménétrol, Saint-Gervais, Lempdes ou Saint-Pardoux. Depuis un an et demi, une centrale s’est installée sur le toit d’un centre d’intervention routière. « Le conseil départemental a bien voulu mettre à disposition la toiture pour que l’on puisse installer des panneaux solaires voltaïques. On a une soixantaine de panneaux sur le toit, qui sont répartis en deux champs solaires photovoltaïques. Ce qui produit en moyenne annuellement l’équivalent d’une dizaine ou douzaine de foyers », évoque Isabelle Gardères, présidente fondatrice de Combrailles Durables.
  

Des citoyens investisseurs

À Montcel, des panneaux solaires sont déjà installés sur l’église. La commune et les habitants veulent aller plus loin. Ils ont fait installer un mas de mesure du vent, car ils ont bien l’intention de créer un parc éolien. Un projet porté aussi par une association de citoyens qui vont même pouvoir devenir les investisseurs, grâce à la plateforme de financement participatif Helloasso. Un projet qui devrait coûter entre 15 et 20 millions d’euros et qui pourrait se concrétiser d’ici trois ans. 
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