COVID 19 : "Les centres de vaccination du Puy-de-Dôme sont principalement alimentés en Moderna"

Dans le Puy-de-Dôme, le vaccin Moderna va majoritairement être proposé dans les centres de vaccination. Le vaccin Pfizer est lui réservé aux moins de 30 ans. On fait le point sur les capacités vaccinales dans le Puy-de-Dôme.

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Comme de nombreux Français, vous avez reçu deux doses de vaccin Pfizer et vous souhaitez obtenir une troisième dose avec ce même vaccin. Mais dans le Puy-de-Dôme, comme dans d'autres départements, il est difficile d'obtenir un rendez-vous avec ce vaccin. Il a été pourtant le plus utilisé durant la campagne de vaccination. Jean Schweyer, directeur délégué de l’Agence régionale de santé du Puy-de-Dôme, évoque cette situation dans le département : « Les centres de vaccination du Puy-de-Dôme sont principalement alimentés en Moderna. C’est ce vaccin qui est proposé aux personnes, sauf pour les personnes de moins de 30 ans, pour lesquelles nous disposons du Pfizer nécessaire. Dans les centres de vaccination, on arrive à faire disposer aux personnes du vaccin qui leur correspond. Pour les personnes de plus de 30 ans, ce sera du Moderna qui sera proposé. Les moins de 30 ans recevront du Pfizer et on a les réserves nécessaires pour cela ».

"Ces vaccins sont très bons"

Le responsable de l’ARS tient à se montrer rassurant : « Il faut rappeler que le vaccin Moderna est un ARN et c’est donc l’équivalent du Pfizer. Les études de la Haute autorité de santé le disent. Ces vaccins sont très bons. En 3e dose, ils ont une très grande efficacité. Il semblerait même que le Moderna ait un peu plus d’efficacité que le Pfizer. Il n’y a donc pas du tout d’opposition à ce qu’il y ait un changement de vaccin ARN ». Il ajoute : « Les médecins libéraux commandent librement ce qu’ils souhaitent. Dans la période actuelle, ils reçoivent à la fois du Moderna et du Pfizer. Ils peuvent adapter le vaccin à la personne ».

Garantir le vaccin souhaité

Jean Schweyer insiste, dans le cas où on se serait inscrit en précisant que l’on souhaite recevoir un vaccin Pfizer, notre souhait sera honoré : « Si on a pris un rendez-vous avec du Pfizer, on aura du Pfizer. Pour des raisons d’opportunité, il est possible que le médecin du centre de vaccination propose de faire du Moderna, mais la personne choisira. On a eu des doses de Pfizer supplémentaires car on avait beaucoup de rendez-vous. Cela permet vraiment de garantir que la personne qui a pris un rendez-vous avec un vaccin, se voie proposer ce vaccin ». D’après le responsable de l’ARS, les patients acceptent facilement de changer de vaccin pour la dose de rappel : « On a plutôt une bonne surprise. Le message qui dit que le Moderna est très efficace en dose de rappel est bien compris. On n’a pas des crispations et des difficultés importantes dans les centres ».

"La machine tourne très bien"

Jean Schweyer affirme que la saturation de la prise de rendez-vous est en train de s’apaiser : « Il n’y a pas vraiment de difficulté dans le département pour obtenir un rendez-vous pour une vaccination de rappel. On a connu un phénomène d’embouteillage parce que les centres de vaccination mettent les rendez-vous au fur et à mesure sur la plateforme Doctolib. Au début, ces rendez-vous ont été pris très vite. On a compté 28 000 rendez-vous au début de l’opération. Il est vrai que les personnes qui arrivent derrière peuvent avoir l’impression qu’elles n’obtiennent pas de rendez-vous. Ce n’est pas le cas. Il suffit de réessayer car les rendez-vous sont mis très régulièrement. Ce phénomène est en train de se lisser. Depuis le lancement de l’opération, 130 000 personnes ont eu leur dose de rappel dans le département. La machine tourne très bien ».

Une montée en puissance des capacités

Il rappelle que les capacités dans les centres de vaccination du Puy-de-Dôme sont importantes : « Cette semaine, dans les centres de vaccination du Puy-de-Dôme, on a une capacité d’un peu plus de 32 000 doses par semaine. Le bloc Polydôme et Croix-de-Neyrat présentent la plus grande capacité. Ensuite, il y a le CHU de Clermont-Ferrand avec près de 6 000 doses. Issoire a une capacité de 2 500 doses. Il faut ajouter à cela environ 12 000 doses par semaine dont disposent les médecins libéraux ». Une montée en puissance de la capacité de vaccination est même prévue dans le Puy-de-Dôme : « On va monter à une capacité de 40 000 doses dans les centres de vaccination, dès la semaine prochaine, avec majoritairement du vaccin Moderna ».

12 centres de vaccination éphémères

Des centres de vaccination éphémères vont voir progressivement le jour dans le Puy-de-Dôme : « Une douzaine d’opérations communales vont être menées. Ces communes se sont portées volontaires, comme Maringues, Rochefort-Montagne, Vic-le-Comte, Bourg-Lastic. Elles avaient déjà mené des opérations de vaccination. Cela permettra de mieux mailler le territoire et de se rapprocher des personnes les plus âgées. La semaine prochaine, par exemple, à Vic-le-Comte, 1 500 personnes pourront être vaccinées en 3 jours ».

La couverture vaccinale dans le département

Le responsable de l’ARS est plutôt satisfait de la couverture vaccinale dans le département. Il indique : « Par rapport à la population totale, la couverture vaccinale avec 2 doses est de 76,5% dans le Puy-de-Dôme, au 7 décembre, alors qu’elle est de 76,1% en moyenne en France. Sur la tranche des 12-17 ans, on est bien situés, avec un taux de 78%. Le pourcentage de rappel est autour de 20%, avec 130 000 vaccins ».


Alors que la variant Omicron se propage progressivement dans le monde, des premières études alertent sur une possible baisse de l’efficacité des vaccins contre ce variant. Mais Jean Schweyer se montre prudent : « On avance à chaque étape. Pour tous les variants, on a déjà eu ce phénomène. On peut lire par moment que le variant Omicron est plus virulent, qu’il l’est moins. Il faut rester serein car jusqu’à présent les vaccins ont vraiment joué leur rôle et c’est lorsqu’on aura des connaissances certaines qu’on pourra s’adapter s’il le fallait ». Avec l’ouverture à la vaccination des enfants les plus fragiles, Jean Schweyer souligne que les capacités d’accueil dans les centres de vaccination seront renforcées, notamment au CHU Estaing de Clermont-Ferrand.

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