Election de Miss France. Miss Auvergne : "Je mise sur mon naturel"

Les 29 prétendantes au titre de Miss France 2021 sont arrivées début décembre au Puy du Fou. L’élection doit s’y tenir le 19 décembre. Parmi les candidates, Géromine Prique, Miss Auvergne, croit en ses chances.
 

Si certains comptent les jours qui les séparent de Noël, Géromine Prique, 21 ans, a hâte d’être au samedi 19 décembre. La jeune Clemontoise, élu Miss Auvergne en octobre dernier au Puy-en-Velay, se focalise sur la finale du concours Miss France qui aura lieu cette année au Puy du Fou. L’étudiante en master de droit des affaires à Clermont-Ferrand a dû mettre entre parenthèses ses études. Pour la bonne cause : « Je ne suis plus les cours. Heureusement, ils se font à distance. Mes amis et mes collègues peuvent m’envoyer des cours. Je vais devoir rattraper tout après l’élection. Il va falloir travailler à fond pour moi, et c’est très important. Dès le lendemain de l’élection je me replonge dedans. C’est une très belle parenthèse. En commençant l’aventure je me doutais qu’il fallait que je choisisse entre mes cours et le concours pour un mois. C’est quelque chose qu’on ne vit qu’une fois dans sa vie. J’avais envie d’en profiter à fond. Je reprendrai tout ça après et ce n’est pas pénalisant. On peut passer les épreuves ultérieurement ».

Un voyage à Versailles

Epidémie de COVID 19 oblige, pas de voyage sous les tropiques cette année. C’est à Versailles que les 29 prétendantes ont séjourné. Géromine raconte : « L’aventure a débuté à Versailles, avec de gros changements pour moi : un hôtel de luxe, un palais, c’était vraiment génial. On a eu de nombreux shootings, on a participé à des épreuves sportives lors d’olympiades et on a passé le test de culture générale dont on n’a pas encore le résultat. Pour l’instant, tout s’est très bien déroulé. C’est vraiment chouette ». « Sachant que j’ai peur de l’avion, ça m’arrangeait. (Rires). C’est plutôt bien tombé d’aller à Versailles » confie Miss Auvergne.

Pas trop de stress

Elle poursuit : « J’ai trouvé le test de culture générale un petit peu difficile. Mais j’ai répondu à toutes les questions. Dans l’ensemble, il était dur mais faisable ». Elles sont 29 à convoiter la couronne de Miss France. Pour Géromine, il n’y a pas de compétition entre les différentes candidates : « Avec les candidates, on forme un bon groupe, on s’entend toutes bien entre nous, on apprend à se connaître et à se découvrir. On passe beaucoup de temps ensemble mais on n’a pas de chambre double, on se découvre. Il y a une vraie bonne ambiance et tout se passe très bien ». Elle qui est d’un naturel plutôt angoissé ne stresse pas trop pour le moment. Elle répète tous les jours son passage sous les projecteurs : « Je suis très excitée. D’habitude je suis très stressée mais là je ne le suis pas du tout. J’ai vraiment hâte d’être sur la scène et de profiter. La veille de l’élection, ça sera sans doute différent pour le stresse mais là  je profite à fond. On apprend les chorégraphies et c’est génial ce que l’on vit en ce moment ».

Des répétitions au Puy du Fou

Arrivées vendredi 4 décembre au Puy du Fou, les miss ont des répétitions intenses. « Mais la préparation n’est pas trop fatigante. On fait du 9h-19h30 pour les répétitions. Ca ne me change pas forcément des cours » avoue la jeune étudiante. Celle qui se voit en avocate en droit des affaires espère se distinguer lors du concours de Miss France. Elle explique : « Je mise sur mon naturel. Sur scène, j’espère dégager l’impression d’une femme naturelle qui a envie de profiter, de s’amuser. Je veux transmettre un message de positivité car en ce moment c’est assez compliqué avec la situation actuelle ». Interrogée sur la ringardise présumée du concours et sur l’image de la femme qu’il renvoie, voilà ce que Géromine répond : « Chacun prend ses décisions et chacun est libre de penser ce qu’il veut. Je suis très fière de pouvoir participer à ce concours. Je suis une personne très déterminée et persévérante. Je me suis inscrite à ce concours pour la 3e fois. C’était ma dernière année et je suis très contente et fière de montrer que je suis libre de mes choix ».
 

La barre est haute

Jusque-là aucune Miss Auvergne n’est devenue Miss France. Aucune Auvergnate n’a fait mieux que Clémence Oleksy, deuxième dauphine de Miss France 2011. Un défi que souhaite relever la jeune Clermontoise : « La barre est haute. Déjà faire un top 15 serait pas mal car cela fait un moment, depuis 2013, qu’on n’a pas fait de top 15. Après, ce sera au public de choisir ». Le public, telle est la clé de l’élection. Miss Auvergne en appelle à la mobilisation générale : « Je mobilise tous les Auvergnats pour être devant leur télé le 19 décembre et me suivre. J’en appelle à toutes les personnes qui pensent se reconnaître en moi ». Géromine entend bien profiter de cette expérience et rêver encore un peu. Et si elle devenait la première Miss Auvergne à décrocher la couronne de Miss France ? Réponse le 19 décembre.
 
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