Présentatrice de l'émission Thalassa, Auvergnate et défenseuse des questions environnementales, Fanny Agostini a répondu à vos questions. C’était vendredi 12 octobre, dans les studios de France 3 Auvergne, en direct sur Facebook. Nous revenons sur les meilleurs moments de cet échange.
Sans prétention et souriante, Fanny Agostini s’est prêtée à l’exercice du Facebook live et aux questions réponses de nos internautes, vendredi 12 octobre.
Nouvelle capitaine du célèbre bateau Thalassa, fervente défenseuse du climat, Auvergnate, Fanny Agostini répond sans barrière. Revenons donc sur les meilleurs moments de cet entretien.
Il y a surtout et avant tout ses origines auvergnates, omniprésentes. Que ce soit pour parler d’une éventuelle venue de Léonardo Dicaprio au Climate boot camp, des petits commerces du centre-ville de la Bourboule ou encore de sa passion pour le Saint-Nectaire. Fanny Agostini nous parle de sa passion pour l’Auvergne. Lorsqu’une internaute lui demande ses projets en télévision d’ailleurs, elle répond « des projets auvergnats sur France 3, mais qui se dérouleront en Auvergne, qui sera le théâtre principal de ce documentaire ». D’ailleurs, elle revient très régulièrement dans sa région pour le tournage, « au moins trois par mois ». L’occasion aussi de retrouver sa famille.
L’Auvergne, c’est aussi le Climate boot camp, qui se déroule à la Bourboule. Un événement qui s’adresse aux journalistes. Sorte de camp d’entraînement pour aborder correctement les questions d’environnement et « ne pas les faire passer à la fin du journal ». D’ailleurs, lorsqu’une internaute lui parle d’une rumeur comme quoi Léonardo Dicaprio participerait au prochain Climate boot camp, elle est très enchantée. « On aimerait bien qu’il vienne, on lui ferait manger du Saint-Nectaire, on lui ferait visiter la région. Il ne pourrait que revenir ! On essaye d’internationaliser l’événement ».
Nous avons bien compris, d’ailleurs, que le Saint-Nectaire était un fromage sacré pour Fanny Agostini « je ne comprends pas pourquoi certains ne mangent pas la croûte du Saint-Nectaire ».
A la Bourboule, nos petits-commerces ont beaucoup de mal
Mais plus sérieusement la question du climat reste la principale préoccupation abordée par Fanny Agostini vendredi soir. « Mangeons conscients, achetons conscients », une phrase qui résume l’idée de la jeune présentatrice. Et pour cela, elle prend un exemple, celui de la Bourboule. « Nos petits commerces du centre-ville ont beaucoup de mal. Parce qu’il y a la grande distribution qui a capté nos porte-monnaie. Je pense qu’aujourd’hui, il faut recentrer notre production. Nous avons un pouvoir, qui est un pouvoir d’achat. Par l’acte d’achat, nous pouvons changer la face de la planète. Acheter local, ça permet d’éviter les emballages plastiques, d’éviter que nos produits fassent les globe-trotters. Ça permet aussi de savoir ce que l’on a dans nos assiettes, pour préserver notre santé. Ça permet une juste rémunération aux producteurs et de participer à l’économie de son territoire ».
Et elle n’oublie pas la monnaie locale, la Doume, « l’argent n’est pas une fin en soi, c’est un moyen ».