Le groupe de rock alternatif belge Balthazar s'est produit samedi 29 juin sur la scène du festival Europavox, à Clermont-Ferrand. Juste avant de monter sur scène, ils ont expliqué à Christophe Jouvante où il en étaient musicalement ...
CJ : Comment vous abordez ce festival Europavox ?Maarten Devoldere : C'est chaud, très chaud ! Ça n'a pas encore commencé mais c'est très prometteur. Ca va être fun !
CJ : C'est dans l'esprit de votre dernier titre, "Fever" ?
MD : Oui, mais on ne pensait pas que ça allait nous toucher si durement !
CJ : Votre nouvel album est différent ? Plus sexy ? Plus dansant ?
Jinte Deprez : Ça a changé tout comme nos concerts. Nous voulions être plus spontanés, plus dansants ! Nous sommes en tournée depuis un moment maintenant et lorsqu'on arrive en festival, tu peux voir la différence maintenant avec nos précédents albums, qui étaient plus mélancoliques. Le public réagit différemment et nous aussi. C'est fun car c'est quelque chose de différent.
CJ : Que voulez-vous donner au public aujourd'hui ?
MD : Ce qui est drôle avec cet album, c'est qu'il est fait pour être joué en festival ou en concert alors qu'on ne le savait pas quand on l'a enregistré. Il est très dansant ! Je ne sais pas si les gens vont bouger avec ces températures ... on verra !
JD : En une heure, on peut choisir parmi nos quatre albums et c'est sympa. On a une setlist qui est pleine, sans temps mort !On a une setlist qui est pleine, sans temps mort !
CJ : Vous allez vous adapter aux gens aujourd'hui, à la température ?
MD : Chaque concert est différent. Il y avait un petit problème avec les précédents albums, c'est qu'on devenait une machine trop bien huilée et chaque spectacle était aussi parfait que possible. C'est quelque chose qu'on ne fait plus !
CJ : Comment vous définissez votre musique ? De la folk ? Du rock ?
JD : Nous sommes des compositeurs "vieille école" dans le sens où on aime vraiment la manière dont les morceaux étaient écrits dans les années 60 et 70. En particulier pour cet album, c'est clair que nous avons été influencés par la musique funk.
Au début, on était très concentrés sur le fait d'avoir un son "super unique" mais quatre albums plus loin, on réalise qu'on est un mélange de nos influences. Le fait qu'on soit un groupe revenant de plusieurs projets solos crée un fort "melting-pot" !
MD : La vérité, c'est qu'on ne se pose pas la question. Quand on vieillit, on absorbe des influences, mais quand on fait des morceaux, on ne sait pas vraiment d'où ça vient ! Il n'y a pas de plan, c'est juste une chose organique qui grandit.Il n'y a pas de plan, c'est juste une chose organique qui grandit.
JD : C'est de la pop ! Et c'est bien !
CJ : Vous êtes un groupe qui commence à être ancien. Comment faites-vous durer le plaisir ?
MD : Si vous n'évoluez pas en tant que groupe, ça commence à être ennuyeux. C'est très important de se réinventer au moins à chaque album. A mi-chemin de notre tournée, on change aussi des choses pour que les choses restent intéressantes.
JD : Nous avons eu des projets solos. La raison qui nous fait revenir ensemble, c'est que l'histoire n'était pas encore finie ! Je pense qu'avec cet album, on a encore beaucoup de musique à créer ...