Gilets jaunes : dans le Puy-de-Dôme, la grande majorité des radars automatiques vandalisée

Il ne reste presque plus de radars automatiques en fonctionnement dans le Puy-de-Dôme jeudi 6 décembre. La grande majorité a été vandalisée, notamment par des gilets jaunes, les empêchant de fonctionner.

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Il n'y a presque plus de radars automatiques de vitesse en fonctionnement sur les routes du Puy-de-Dôme jeudi 6 décembre. Une très grande majorité a été volontairement dégradée, détruite, ou taguée. Le département compte 17 radars fixes classiques, 4 radars dits "discriminants", et 1 radar tronçon. 
 


Dans le détail, au moins une dizaine ont été carbonisés, et l'un d'eux s'est pris un coup de fusil de la part d'un homme pris en flagrant délit. Le radar-tronçon a été abîmé avec 2 caméras repeintes, selon un décompte réalisé par nos confrères de La Montagne
 

La Préfecture du Puy-de-Dôme, de même que la Délégation à la sécurité routière, refusent de communiquer sur ce sujet.

La réaction de Patrice Besqueut, Vice-président de l'Automobile Club Auvergne : "on comprend l'énervement, pour ne pas dire plus, des gilets jaunes et l'exaspération de beaucoup de gens par rapport aux difficultés actuelles. Donc ce que je regrette, c'est qu'on détruise les radars. Ce sera de toute façon un coût pour la société. Je préfère de loin les gens qui se contentent de les cacher. Après, on pourra toujours les remettre en place."
 
​​​​​​​Peines encourues en cas de dégradation d'un radar
La dégradation de radar est un délit qui relève des articles 322-1 et article 322-2 du code pénal.

Une dégradation légère est passible d'une amende de 3 750 € assortie d'une peine de travaux d'intérêt général. Une dégradation légère coûte en moyenne 500 € de réparation.

Une dégradation lourde est passible d'une amende de 30 à 75 000 € en fonction des circonstances. L'amende encourue vient s'ajouter aux réparations des dommages.

Le fait d’enrober un radar de plastique ou d’un gilet jaune et donc de l’empêcher de fonctionner sans le dégrader est une infraction. Une simple tentative est punie des mêmes peines (article 322-4 du code pénal)

La préfecture porte plainte systématiquement pour les dégradations constatées. Plusieurs auteurs de récentes dégradations auraient d'ores et déjà été identifiés.

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