Vendredi 15 mars aura lieu la grève internationale pour le climat. A Clermont-Ferrand, des collégiens, des lycéens et des étudiants se mobilisent pour que l’appel de la militante suédoise Greta Thunberg résonne dans la capitale auvergnate.
A Clermont-Ferrand comme dans 500 autres villes dans plus de 30 pays, des collégiens, des lycéens et des étudiants vont participer vendredi 15 mars à la grève pour le climat. Ils se mobilisent pour relayer l'appel de Greta Thunberg dans la capitale auvergnate. Cette lycéenne suédoise a inspiré ces jeunes militants.
Greta Thunberg comme modèle
L’une d’eux, Charlotte Pascal, étudiante à Clermont-Ferrand de 22 ans, explique : « Greta Thunberg fait grève tous les vendredis depuis août 2018 et se tient devant son parlement pour demander la justice climatique et sociale. C’est un modèle pour nous. Il faut ouvrir les yeux et prendre conscience de l’urgence climatique ». Elle poursuit : « Je ne vois pas pourquoi je ferai des études si notre futur n’existe pas ». Charlotte et le collectif « Young for climate » de Clermont-Ferrand ont listé une dizaine de revendications, pour la plupart locales, pour renverser le changement climatique. Ainsi, les jeunes militants réclament entre autres la rénovation des bâtiments universitaires pour tendre vers des bâtiments à énergie positive, la gratuité des transports en commun à Clermont-Ferrand et la conversion des bus de ville au gaz naturel issu de déchets organiques. Charlotte Pascal espère une forte mobilisation vendredi 15 mars, dès 8 heures devant les établissements scolaires et universitaires. Ensuite, à 10 heures, une marche pour le climat partira de la place Delille vers la préfecture. Un pique-nique aura lieu à 12h30 place de Jaude, puis le cortège prendra la direction de l’Ecole d’architecture.L'Ecole d'architecture mobilisée
Dans cet établissement, de nombreuses animations auront lieu toute la journée. Damien Royer, étudiant qui coordonne le mouvement à l’Ecole d’architecture, souligne : « L’idée est de faire de cette journée un temps d’échanges et de discussions, plus que de faire grève. Certes nous n’aurons pas cours, nous voulons faire quelque chose de constructif. Par exemple, s’ils le veulent, les étudiants pourront expliquer leurs astuces zéro déchet ou leurs pratiques de consommation locales ».Selon Charlotte Pascal « ce n’est sans doute que le début de la mobilisation. Peut-être que le mouvement sera reconduit tous les vendredis ». Dès samedi 16 mars, ces militants seront à nouveau mobilisés à Clermont-Ferrand lors d’une marche et d’une vélorution qui prendra le départ de la place des Salins à 13h30 pour converger vers la place de Jaude.