En amont du rassemblement national de mardi 7 mars, les infirmiers-anesthésistes se sont mobilisés place de Jaude, à Clermont-Ferrand. Tous espèrent obtenir un salaire à leur juste valeur.
Depuis lundi 27 février, les infirmiers-anesthésistes se mobilisent. Mais le combat existe déjà depuis 2015. Tous demandent une grille indiciaire conforme à leur profession, à leur Master bac + 5, aux responsabilités, aux contraintes professionnelles et la prise en compte de la pénibilité.
« Nous sommes les moins bien payés de la fonction hospitalière en terme de Master 2 », explique Audrey Eyragne, infirmière anesthésiste depuis 5 ans.
Si le dialogue est ouvert aujourd’hui avec le cabinet de la ministre des affaires sociales et de la santé. Toutefois aucune avancée n’est prévue avant la fin de ce quinquennat.
Ce qui confirme le sentiment de mépris et d’abandon des étudiants et des professionnels de la filière infirmière.
« C’est complètement une inégalité et on se demande si ce n’est pas une discrimination complète. Nous ne sommes pas nombreux, on est que 8000 donc forcément on n’a pas beaucoup de poids. Tous les jours nous sommes là près de nos patients : du premier moment où on endort jusqu’au réveil. On est un petit fatigués et dégoûtés de cette non reconnaissance et de ce mépris », raconte Jacques Isoard, infirmier anesthésiste depuis 12 ans.
A Clermont-Ferrand, ils sont une centaine d'infirmiers-anesthésistes et environ 200 en Auvergne.
Un rassemblement est prévu dans toute la France mardi 7 mars pour dénoncer la dégradation des conditions d’exercice.