Le festival Trans’Urbaines de Clermont-Ferrand met en avant le hip-hop

Chaque année, le festival les Trans’Urbaines à Clermont-Ferrand montre la diversité du hip-hop entre la performance en battle et des spectacles plus poétiques. Un exemple avec la compagnie Pyramid, venue de Rochefort présenter son spectacle au dernier festival du 7 au 12 novembre.

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Depuis 25 ans les Trans’Urbaines ouvrent la scène de Clermont-Ferrand au hip-hop. Un tourbillon d’énergie dont la créativité donne un nouveau souffle à la danse contemporaine, selon Josyane Bardot, programmatrice du festival les Trans'Urbaines : « A l’heure actuelle, il y a de nouveaux chorégraphes qui arrivent et qui proposent une écriture de plus en plus personnelle et engagée. Ça montre la maturité du hip-hop à l’heure actuelle. Il fait vraiment partie du paysage artistique de la danse. C’est une danse contemporaine, dans le sens où elle est de notre temps. »

Exprimer ses idées 

Le festival a débuté le 7 novembre avec les garçons de la compagnie Pyramid. Prendre la parole avec son corps grâce au hip-hop, c’est une aventure qui commence à l’adolescence pour Benjamin Midonet, danseur de la Compagnie Pyramid :« Je l’ai abordé par ce côté performance plutôt que danse. La danse est venue quelques années plus tard. La première fois que j’ai vu un spectacle au théâtre, en 1999, ça m’a bluffé. Je me suis dit que je ne savais pas qu’on pouvait faire ça, qu’on pouvait présenter ça dans un théâtre et exprimer ses idées et ses émotions. »

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Chaque année, le festival les Trans’Urbaines à Clermont-Ferrand montre la diversité du hip-hop entre la performance en battle et des spectacles plus poétiques. Un exemple avec la compagnie Pyramid, venue de Rochefort-Montagne présenter son spectacle au dernier festival du 7 au 12 novembre. ©France Televisions

Entre danse et poésie

La création « Sous le poids des plumes » s’appuie sur la poésie. Sur la scène, une malle aux souvenirs dans laquelle les danseurs puisent, car les souvenirs donnent de la force à Benjamin Midonet : « Ce qui reste au travers des souvenirs, c’est un ressenti, une émotion. Par rapport à cette pièce, c’est une passion de la danse qu’on défend. » Même jusqu’à New-York et Los Angeles, où la compagnie Pyramid va danser en mai prochain… quand on vous dit que le hip-hop n’a pas de frontières : ce pas de deux entre le sport et l’art séduit tous les publics. Le festival se terminera dimanche 12 novembre par un grand battle à la Coopérative de Mai à 14 heures.

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