Originaire de Clermont-Ferrand, Meïssa Ameur représentera l’Auvergne au concours de Miss France, le samedi 14 décembre, à Marseille. Actuellement en pleine préparation, elle apprécie ces moments passés avec les autres miss.
Samedi 14 décembre, la finale du concours de Miss France aura lieu à Marseille. C’est Meïssa Ameur, une jeune femme de 21 ans, qui défendra les couleurs de l’Auvergne. Elle a été élue miss Auvergne le 18 octobre dernier à Montluçon. Elle est actuellement à Marseille. Elle raconte : « La préparation se passe à merveille. Nous étions à Tahiti il y a 5 jours. Là, à Marseille, nous faisons les répétitions. Je prends énormément de plaisir, tout se passe un peu trop vite ».
L’étudiante en droit savoure ces moments passés avec les autres concurrentes. Elle affirme : « Avec les autres miss, il n’y a pas de compétition. J’appréhendais un peu cela. Mais dès le premier jour, j’ai tout de suite été rassurée. C’est un peu comme une grande colonie de vacances. Nous sommes toutes copines ». A quelques jours du concours, la tension commence à monter. Meïssa souligne : « Il y a beaucoup d’excitation mais aussi un peu de stress. J’ai une lourde responsabilité, celle d’être l’ambassadrice de ma région. J’ai hâte d’être au 14 décembre, je veux donner mon maximum ce soir-là. Mon état d’esprit est le même que depuis le soir de mon élection à Miss Auvergne : je vais rester moi-même jusqu’à la dernière minute, m’amuser et prendre du plaisir ».C'est un peu comme une grande colonie de vacances
De nombreux messages de soutien
Depuis son élection, cette fan de Marie Laforêt a reçu de nombreux messages de soutien du public, et pas seulement auvergnat. Elle explique : « Cela me procure beaucoup de bien. J’essaie de répondre à tous ces messages mais ce n’est pas évident. Le soir après les répétitions, quand je me retrouve dans ma chambre, je les lis et ça me rebooste. Ce sont des bonnes ondes ». Elle qui rêve de devenir un jour avocate dans le domaine de la petite enfance, veut profiter de la soirée du concours pour défendre une cause : « Il y a énormément de causes à mettre en avant. Mais une me tient particulièrement à cœur : celle des personnes âgées. Quand j’allais voir mon grand-père à son EHPAD, je me suis liée d’amitié avec ses voisins qui n’avaient eux jamais de visites. Je jouais parfois avec eux à la belote. J’aurai peut-être l’occasion d'en parler le soir de la finale ».A la question « Miss France n’est-il pas un concours un peu ringard ? », voici ce que l’étudiante répond du tac au tac : « Pas du tout. Je pense qu’il contribue au contraire à l’émancipation de la femme. Il y a une prise de parole en public. On doit s’affirmer sur un plateau, avec un message à diffuser. C’est un véritable tremplin ». La jeune femme croit en ses chances le 14 décembre : « J’y crois. J’y crois toujours. J’aurai peut-être une bonne étoile ce soir-là ». A Marseille, Meïssa sera l’une des 30 jeunes femmes en lice pour succéder à Vaimalama Chaves. Le jury qui choisira la nouvelle reine de beauté des Français sera présidé par Amandine Henry, capitaine de l’équipe de France féminine de football.C'est un véritable tremplin