Municipales 2020. A Clermont-Ferrand, la bataille de la communication est lancée

Les 15 et 22 mars les électeurs de Clermont-Ferrand sont appelés aux urnes pour les élections municipales. A quelques jours du premier tour, la campagne s’intensifie et les candidats rivalisent d’imagination afin de se démarquer.
 

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A Clermont-Ferrand, 7 têtes de listes sont en lice afin de briguer le très convoité fauteuil de maire. Pas facile de se démarquer pour les candidats, mais certains font preuve de créativité afin de diffuser leur message. Ainsi, Eric Faidy, soutenu par LREM et menant la liste « Ensemble, transformons Clermont-Ferrand » organisera du vendredi 6 mars 14h au samedi 7 mars 14h un Facebook live d’une durée de 24 heures. Alexis Blondeau, responsable de la communication numérique du candidat, explique : « Nous cherchions une méthode de communication sur les réseaux pour raconter les évènements de campagne et les concentrer sur 24 heures. Tout sera en direct. Nous avons fait un découpage en 48 créneaux de 30 minutes. Il y aura ainsi 48 petites émissions, comme des témoignages de rue, des micros-trottoirs. Il s’agit d’une manière ludique de parler du programme ». Cette opération spéciale nécessite un gros travail de préparation et mobilise l’ensemble des colistiers.

Des vidéos courtes privilégiées

Du côté de la liste LR-MoDem, « Révéler Clermont », défendue par Jean-Pierre Brenas, les colistiers sont aussi mis à contribution. Depuis le début de la campagne, le candidat a multiplié les vidéos postées sur les réseaux sociaux. Dernière en date, une vidéo d’une minute dénonçant les incivilités à proximité de la place de Jaude, publiée lundi 2 mars. Julien Bony, son directeur de campagne, souligne : « Nous apprécions ces vidéos car les messages sont courts, parfois sans son, avec un simple sous-titrage. Elles sont destinées aux personnes malentendantes mais aussi à tous ceux qui les visionnent par exemple dans les transports en commun. Avec ce type de messages, notre campagne est plus prégnante et a plus d'impact. Pour réaliser ces vidéos, nous ne faisons appel à aucun professionnel mais aux compétences des colistiers et des militants ».  

Des réunions d'appartement

Le maire sortant PS Olivier Bianchi, qui conduit une liste de gauche plurielle « Naturellement Clermont » a quant à lui fait appel à une société de communication pour réaliser de courtes vidéos où apparaissent les témoignages de ses colistiers.
Par rapport à la précédente campagne de 2014, il a multiplié les réunions d’appartement. Son directeur de campagne, Rémi Tafani, indique : « Depuis qu’il est en campagne, Olivier Bianchi participe à environ 3 réunions d’appartement par semaine. Près de 300 personnes ont été rencontrées en 3 mois sur ce format en aparté. A chaque fois, il rencontre 10 à 15 personnes. L’intérêt est de pouvoir échanger directement avec le candidat, aborder les sujets de fond. On touche un public qui ne participe pas aux réunions publiques, plutôt réservées aux militants, aux sympathisants ».

Du tractage

Marianne Maximi, qui conduit la liste « Clermont-Ferrand en commun », soutenue par LFI, a elle aussi opté pour les réunions d’appartement. Elle précise : « L’idée est de se déployer partout où l’on peut. Il y a du tractage sur les marchés, à la sortie des écoles et des entreprises. Nous proposons aussi des réunions dans les bars et les cafés, surtout dans les quartiers. Nous voulons toucher le plus grand nombre possible ».
A Clermont-Ferrand, 3 autres candidats sont en lice. Anne Biscos, soutenue par le RN, défend la liste « L’essentiel pour Clermont ». Philippe Fasquel, tête de liste Cause commune, mène la liste « Faisons cause commune ». Enfin, Marie Savre conduit la liste « LO-Faire entendre le camp des travailleurs ».
 
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