A l’approche des Fêtes, vous êtes nombreux à réfléchir aux cadeaux de Noel que vous allez offrir. Selon une étude, les parents dépenseront en moyenne 124 euros par enfant, un chiffre en légère baisse. Dans les magasins de jouets indépendants, on se prépare au grand rush.
A Clermont-Ferrand, Sylvie Barbier tient l’un des derniers magasins de jouets indépendants. Cette gérante a ouvert il y a 25 ans et elle se bat depuis autant d’années pour continuer à faire briller les yeux des plus petits : « Il faut s’adapter. A chaque fois, on change les façons d’acheter, on ouvre un peu plus, on baisse ceci, on augmente cela… On compte, surtout, on compte. » Face à l’inflation, Sylvie a été contrainte de baisser ses marges. Alors, à l’approche de Noël, période cruciale pour le magasin, elle espère que les acheteurs s’inviteront à la fête. Selon une étude de Générations&Co, le budget de Noël des parents est de 124 euros par enfant, un montant en légère baisse en 2023.
Les jouets en bois, stars de Noël
A quelques kilomètres de là, dans le centre de ville de Riom dans le Puy-de-Dôme, Bertrand Denis, co-gérant d'un magasin de jouets, se prépare au grand rush. La période représente 40% du chiffre d’affaires et cette année encore, ce sont les jouets en bois que le Père Noël préfère selon ce spécialiste : « C’est le jouet traditionnel. Ils vont être pour les tout-petits. C’est un attachement pour les personnes qui l’offrent parce que ça peut rappeler des souvenirs d’enfance, et également en raison de sa matière. Le toucher, les couleurs sont douces. »
Des conseils personnalisés pour les clients
Malgré la concurrence des grandes enseignes et d’internet, cela fait 20 ans que le couple tire son épingle du jeu : « Notre force est d’être des commerçants qui accueillent et conseillent leurs clients. La plupart du temps, nos clients rentrent et sont à la recherche de quelque chose, sans trop savoir quoi. C’est à nous de faire notre métier. Ça fait une grande différence. On propose aussi des nouveautés, on va chercher des jouets d’enfance… », se félicite Bertrand Denis. Reste la crainte d’une mauvaise surprise, avec l’inflation, de nombreux parents pourraient choisir la seconde main et ses jouets à prix cassés.
-Propos recueillis par Camille Da Silva pour France 3 Auvergne