À l'occasion de la troisième édition du festival URBAN Clermont, le flambant neuf Supreme Legacy Studio accueille dans ses murs une star internationale, le breakdanceur lyonnais Lilou.
Ce week-end se termine la 3e édition du festival URBAN Clermont, l'occasion de faire découvrir et pratiquer de nombreuses disciplines artistiques et sportives à travers des ateliers, conférences ou expositions. Ce samedi après-midi, le flambant neuf Supreme Legacy Studio accueillait dans ses murs une star internationale, le breakdanceur lyonnais Lilou, venu dispenser son art à de jeunes passionnés venus de toute l'Auvergne.
Le danseur s'est notamment fait connaître en 2012 lorsqu'il a rejoint la troupe de danseurs de Madonna lors de son show à la finale du Super Bowl aux Etats-Unis. Signe de l'engouement grandissant que suscite la discipline, le breakdance a même été intégré aux épreuves des Jeux Olympique de 2024.
"Tends plus la jambe... Maintenant, je vais te lâcher et tu vas essayer de tenir tout seul", intime la légende à un jeune garçon qui s'essaye au "headspin", la fameuse rotation à toute vitesse sur le haut du crâne, typique du breakdance. "Soyez plus fluide, mettez-y plus de patate !"
Ces enfants garderont sans doute pour toujours dans leur mémoire les conseils prodigués par ce monument du breakdance, et même le simple fait d’avoir partagé un cours avec lui. L’espace d’un après-midi, ces enfants vivent un rêve. "C'est impressionnant de le voir en vidéo, et encore plus de le voir en vrai", témoigne Yanis, un brin essoufflé par l'effort. "On a vraiment l’impression d’être tout petits par rapport au niveau de Lilou”, renchérit la jeune Solène, qui participe également au cours.
On peut faire tout ce qu’on veut dans le breakdance, tu peux même inventer tes propres pas.
Corentin, jeune participant au cours de Breakdance de Lilou
Le breakdancer lyonnais n’est pas venu seul, puisque l’atelier est co-animé par deux autres "B-boys" d’exception : Daniko et Lucas Flex, deux Congolais venus enseigner pour la première fois en Europe. “Ça fait vraiment plaisir d'avoir cette nouvelle expérience et de voir l’énergie des enfants ici en Europe, j’ai grave kiffé”, s'enthousiasme ce dernier. “Ils font partie des meilleurs danseurs africains, explique Lilou. C'est la première fois qu'ils donnent un cours en France et c'est vraiment cool de les voir ici à Clermont-Ferrand."
Ces gamins venus de Clermont, du Puy-en-Velay ou d’ailleurs en sont aussi des témoins : le breakdance est universel. “On peut apprendre plein de choses, qu'on soit une fille ou un garçon, et même si on n'a pas le même âge ou la même taille”, se réjouit Solène.