C’est un rendez-vous qui s’est installé dans le calendrier. La 8e édition de la Battle Fusion de Sayat, près de Clermont-Ferrand dans le Puy-de-Dôme, avait lieu dimanche 31 mars. Pour la première fois, des concours étaient réservés aux très jeunes danseurs.
Près de Clermont-Ferrand, dans la salle polyvalente de Sayat, les défis entre danseurs s’enchaînent dimanche 31 mars. Ils sont une centaine à avoir fait le déplacement pour la 8e Battle Fusion. Parmi eux, Lana, 11 ans, participe à ce concours national de hip-hop.
La fillette a quatre ans de danse derrière elle. Elle va être jugée sur la technique de ses pas, la fluidité de sa chorégraphie et sa créativité. C'est la deuxième fois qu'elle défie sur scène une autre danseuse
« On n’est pas ennemi avec l’adversaire mais en fait on doit le provoquer pour avoir la réponse donc on fait des petites grimaces, etc. C’est chacun son style », explique malicieusement Lana.
Devant les danseurs confirmés, les jeunes débutants n’ont pas boudé leur plaisir… Cette année, la compétition leur était en partie dédiée. Ils étaient une cinquantaine de « kids » à participer à l’événement.
Le hip-hop, une danse à part entière
"Ce que j’ai apprécié, c’est de voir les jeunes se lâcher, aller défier l’autre, l’attitude, la présence qu’ils ont pu dégager même s’ils n’ont pas un niveau extraordinaire pour l’instant. Les autres années, on avait moins de 'kids' et le fait d’avoir mis cette catégorie en place a permis de motiver pas mal de monde. De faire leur premiers pas ici, ils s’en rappelleront quand ils seront champions du monde dans quelques années peut-être », espère Mickaël Pécaud, organisateur de la Battle Fusion.
Comme à Sayat, de plus en plus de compétitions nationales s'ouvrent à la prochaine génération de danseurs. Les compagnies se multiplient. Le hip-hop est désormais reconnu comme une danse à part entière.