Dans le Puy-de-Dôme, le niveau des nappes phréatiques est historiquement bas

Après un été particulièrement chaud, le manque de pluie se fait encore ressentir dans la région. Conséquence : le débit des cours d’eau est faible et le niveau des nappes phréatiques est au plus bas dans le Puy-de-Dôme. 

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La situation est inquiétante, le niveau des nappes phréatiques dans le Puy-de-Dôme est très bas. Le BRGM, le bureau de recherches géologiques et minières effectue des relevés pour mesurer le niveau des nappes d’eau souterraines, les agents se sont rendus par exemple à Aydat.

L’opération des hydrogéologues est rapide : ils introduisent une sonde dans le forage. Cette mesure manuelle permet de vérifier les données fournies de manière automatique.


Le niveau des nappes phréatiques continue de baisser 



« On s’aperçoit que l’on a perdu 12 centimètres en une vingtaine de jours. Le niveau de la nappe continue de baisser. C’est la mesure la plus basse jamais enregistrée ici depuis 2007, c’est-à-dire depuis une dizaine d’années » analyse Clotilde Bertin, hydrogéologue BRGM Auvergne Rhône-Alpes. 


Pourquoi le niveau des nappes phréatiques est-il si bas ? La faute aux précipitations, trop rares depuis le printemps dernier. Les quelques averses récentes n'y ont rien changé.

En Auvergne, le Bureau de recherches géologiques et minières dispose de 55 points pour suivre les variations des nappes phréatiques. Globalement, le constat est le même : elles sont à des niveaux historiquement bas.


"Ce sera inquiétant si les pluies n'arrivent pas en décembre"



" Nous sommes dans une période de déficit prononcé qui correspond à peu près au niveau que l’on enregistrait en 2011 et en 2003. Ça sera inquiétant fin décembre si les pluies ne sont pas arrivées" sougline l'hydrogéologue Clotilde Bertin.

Ces eaux souterraines sont une ressource précieuse pour l'alimentation en eau potable, l'irrigation agricole ou le milieu naturel. En période de basses eaux, elles alimentent les rivières et les cours d'eau.

Si les nappes les plus proches de la surface pourront se recharger rapidement, pour les plus profondes, il faudra du temps, quelques mois, voire peut-être un an, avant un retour à la normale.


Après un été chaud et un automne particulièrement sec, le manque de pluie se fait ressentir dans la région. Le débit des cours d'eau est faible et le niveau des nappes phréatiques est au plus bas. Intervenants : Clotilde Bertin (hydrogéologue- BRGM Auvergne Rhône Alpes).

 

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