Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand a tenu à réagir à la suite de la diffusion du reportage à Opme sur les dépôts de gravats de l'Hôtel-Dieu. Dans un communiqué publié sur son compte Twitter le 6 août, il condamne ces épandages, et fait un point sur les procédures en cours.

Dans un communiqué publié sur son compte Twitter le mardi 6 août , Olivier Bianchi maire de Clermont-Ferrand a tenu à fournir quelques précisions quant à la situation qui se déroule actuellement à Opme. Pour rappel, il y a près d'un an l'entreprise Bouygues Immobilier a entreposé dans ce lieu-dit, situé dans la commune de Romagnat (Puy-de-Dôme), plusieurs tonnes de gravats issus de la démolition de l'Hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand. Le tout, dans une Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique, à proximité de la Route du Pradet.  : " la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) a dressé un procès-verbal à l'encontre du propriétaire du terrain de Romagnat avec signalement au Procureur de la République. Le terrain en question se trouve en zone naturelle d'intérêt écologique faunistique et floristique. Cette procédure est toujours en cours" peut-on lire dans le communiqué du maire. 
 

Bouygues Immobilier a fait l'objet de deux mises en demeure

Aujourd'hui les riverains s'inquiètent de la dangerosité de ces déchets. Déclarés inertes par Bouygues Immobillier, ce sont pourtant plusieurs débris, gaines en plastique et autres blocs de ciment qui ont été retrouvés sur le site. Une pétition a même été mise en place par le collectif de préservation du Puy Giroux. Cette problématique environementale est suivie de près par les maires de Romagnat et Clermont-Ferrand. C'est en tout cas ce que l'on peut lire dans le communiqué publié sur Twitter par Olivier Bianchi. 

"Ce sujet est traité depuis plus de six mois par les communes concernées avec les services de l'Etat, dans le cadre des responsabilité qui relèvenent de leurs compétences."

En avril 2019 Bouygues Immobillier a fait l'objet d'une première mise en demeure par la Ville de Clermont-Ferrand afin d'apporter un éclairage sur la situation. " Nous avons reçu une réponse de la part de Bouygues Immobillier qui après examen ne nous a pas donné satisfaction" déplore Olivier Bianchi. Une deuxième mise en demeure a été envoyée à Bouygues Immobilier quatre mois plus tard, le 8 juillet demandant : 

- Des sondages et analyses permettant de vérifier la nature exacte des déchets déposés, dans un délai de deux mois
- Des carottages permettant de déterminer la hauteur des dépôts dans le même délai.
- L'évacuation de ces terres dans une filière adaptée à leur nature telle qu'elle ressortira des analyses.
- Ainsi que la reconstruction du relief préexistant


La Ville menace même l'entreprise d'une amende de 150 000 euros, si ses demandent n'obtiennent pas de réponses. Et à la même date que cette deuxième mise en demeure, le Procureur de la République a été saisi conjointement par les mairie de Romagnat et Clermont-Ferrand, afin de signaler ces atteintes à l'environnement. " Nous ne laissserons aucun dommage causé à l'environnement sans réparation par leurs auteurs et nous continuerons à engager tous les moyens juridiques à notre disposition plur faire cesser des pratiques totalement inacceptables" témoigne Olivier Bianchi. 

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