En se qualifiant samedi 12 juin pour la finale de l’Elite Féminine de rugby, les joueuses de l’ASM Romagnat (Puy-de-Dôme) affirment leurs ambitions : remporter le championnat de France 5 ans seulement après leur retour en 1ère division.
En remportant la demi-finale de l’Elite Féminine de rugby par 20 à 16 face à Montpellier (à Toulouse) samedi 12 juin, les joueuses de l’ASM Romagnat ont créé la surprise. Montpellier RC chez les filles du rugby est présentée comme l’équipe de référence, championne de France en titre ces 3 dernières années ; depuis 2009, l’équipe cumule 7 titres, a été battue 3 fois en finale et n’a été absente qu’une fois du dernier match de la saison. C’est dire que l’ASM Romagnat fait figure de petit poucet, revenu au plus haut niveau en 2016.
La finale, ce sera dimanche 20 juin à 17 heures 30, contre Blagnac qui jouera à domicile. Il reste donc 7 jours pour préparer le match : "Ce sera une semaine chargée" explique l’entraîneur de l’ASM Romagnat Fabrice Ribeyrolles, "entre nos activités professionnelles et rugbystiques, d’abord on va travailler la récupération, car les filles ont joué par 30 degrés, donc récupération dans l’eau lundi, puis mardi et mercredi vidéo et montée en puissance seront au programme car dimanche prochain on veut des larmes de joie et pas de regrets. Mais Blagnac c’est un gros calibre qui comme nous a axé son action sur la formation. C’est un peu la finale surprise pour les équipes sauf qu’on va jouer Blagnac à Blagnac".
Face à l’armada internationale de Montpellier, les filles de Romagnat ont montré leur courage et leur détermination.
"Je ne sais pas si on va se préparer différemment" complète l’internationale Romagnatoise Caroline Thomas "parce que la préparation qu’on a mise en place jusqu’à maintenant se passe très bien. On n’est pas nombreuses à avoir vécu la finale de 2016, donc je pense qu’il faut qu’on s’appuie là-dessus. Depuis un moment entre anciennes on parle aux jeunes de comment ça se passe une finale, de profiter de chaque instant, de jouer ce match comme si c’était le dernier. D’ailleurs on a des filles qui vont arrêter leur carrière sur ce match, on leur doit de le gagner. Toute cette semaine on a répété aux filles : si vous êtes là, vous le méritez, il n’y a ni Dieu ni chance".