Le salon Antiqua attend les amateurs de beaux objets ce week-end à Châtel-Guyon (63)

Du 28 avril au 1er mai, les visiteurs ont quatre jours pour trouver l'objet rare sur les stands d'une soixantaine d'exposants. C'est la 37e édition de ce salon des antiquaires. Intervenants : Gérard Fournel, antiquaire à Bergerac (24) ; Sylvain Saunier, antiquaire à Issoudun (36) ; Pierre Bourgeois, expert à la chambre nationale des experts spécialisés

Du 28 avril au 1er mai, les visiteurs ont quatre jours pour trouver l'objet rare sur les stands d'une soixantaine d'exposants. C'est la 37e édition de ce salon des antiquaires.

Quatre mille visiteurs attendus sur quatre jours, une soixantaine d'antiquaires présents et une série d'objets à la vente, authentifiés sous la responsabilité d'un expert... C'est cela le salon Antiqua. Il a ouvert ses portes au centre culturel de la Mouniaude à Châtel-Guyon vendredi 28/04 et se poursuit jusqu'au lundi 1er mai.

"Il y a de tout, c'est l'avantage de ce salon", détaille Pierre Bourgeois, de la chambre nationale des experts spécialisés. "Il y a toutes les échelles de prix, vous pouvez trouver à partir de 20/30 euros jusqu'à 10.000/12.000 euros pour de belles pièces". Un rendez-vous labellisé "France-Europe" cette année par le Syndicat national du commerce de l'Antiquité. "C'est un atout dans le sens où ça sélectionne les exposants et c'est un gage de sécurité pour la clientèle", poursuit-il.

Sur les stands, de l'argenterie, des tapisseries, du mobilier... Des pièces qui portent la patine du temps et l'élégance de leur époque. "Malheureusement, le marché s'est un peu tari", observe Gérard Fournel, un exposant qui vient ici depuis 25 ans. "On a une clientèle qui est très vieillissante, il n'y a pas de renouvellement (...) Les 30/40 ans sont très peu intéressés par les objets anciens. Il y a aussi le fait que les gens achetaient avant en tant que placement. Et malheureusement, beaucoup de choses se sont dévaluées avec le temps", explique-t-il. 

L'avènement d'internet, toutefois, a ouvert de nouveaux débouchés. "C'est quelque chose qui marche bien car il y a un potentiel de clientèle qui est totalement différent, il y a une grosse clientèle étrangère", poursuit l'antiquaire de Bergerac. "Votre objet est vu dans le monde entier. Par exemple, un objet que j'ai mis 2 ans à vendre sur un salon, je l'ai vendu en 2 jours sur internet", affirme-t-il.

Mais sur internet, en revanche, il n'y a point le plaisir de déambuler dans les allées, d'apprécier l'éclat, le relief d'un pièce. Un contact direct que préfère ce visiteur croisé au détour d'un stand. "Les prix ont complètement bougé avec internet. On n'a plus de repères. Mieux vaut s'actualiser sur un salon comme ça, c'est plus facile", estime le collectionneur.

L'actualité "Économie" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Auvergne-Rhône-Alpes
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité