Lire à Limoges 2024. "Petit à petit, on arrive à construire un modèle économique qui fonctionne", Black out, la petite maison d'édition qui en veut

La quarantième édition de Lire à Limoges s’ouvre ce vendredi 21 juin 2024. Plus de deux-cents auteurs sont au rendez-vous durant trois jours. Parmi les locaux, une petite maison d’édition haut-viennoise, Black Out, et certains de ses auteurs.

Recueils, romans, polars, pièces de théâtre et autres beaux livres… Depuis dix-huit ans, Fabrice Garcia-Carpintero édite. En Haute-Vienne, il a fondé sa maison d’édition : Black out. Consacrée exclusivement au noir, d’abord en nouvelles, puis en romans, elle est désormais beaucoup plus large. Black-Out, ce sont aussi des ateliers d’écriture autour du slam, destinés à tous.

Quatre-vingts ouvrages édités

Black out fait partie des dix maisons d’édition locales présentes à Lire à Limoges. Pour elle, ce salon est primordial, comme celui de Brive, de Bruxelles, ou celui de Saint-Malo (les étonnants voyageurs). Cette année, elle se réjouit d'avoir une belle place au milieu des auteurs, loin des années passées où elle déplorait son isolement, près des associations.

Black Out, c’est déjà près de quatre-vingts ouvrages édités, une quarantaine d’auteurs, dont une quinzaine de fidèles. Tout cela grâce à l’obstination et à la passion d’un homme seul aux manettes, Fabrice Garcia-Carpintero. Un succès qu’il a su mener pas à pas.

Ce qu’il y a de bien avec ce type de maison d’édition, c’est les petites victoires… la première présence en bibliothèque, dans la première librairie, dans les premiers grands réseaux, être diffusé par la Fnac, Cultura et petit à petit, on arrive à construire un modèle économique qui fonctionne bien.

Fabrice Garcia-Carpintero

Editeur

 

Et sans parler de famille, les auteurs se sentent bien chez Black Out, comme Christian Brissart, quinze ans de fidélité, entre lui et Fabrice. "C’est une relation fusionnelle. Je fonctionne beaucoup au coup de cœur, Fabrice aussi. Avec pas mal d’auteurs de livres, ou dans les ateliers de slams, c’est assez fusionnel", confie l'écrivain.  

Parce que dès le début, Black out, ce sont aussi ces ateliers d’écriture et de slam voulus pour permettre à tous de s’exprimer, des enfants des écoles aux détenus des prisons, en passant par les quartiers, avec plusieurs des auteurs maisons qui s’y impliquent.

Black Out, c’est peut-être le noir, mais c’est aussi l’espoir. À lire et à voir, sans retard !

 

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