Salon Auversup : près de Clermont-Ferrand, pourquoi les métiers de la santé ont encore la cote

Jeudi 20 janvier, le salon de l’enseignement supérieur Auversup a ouvert ses portes à la Grande Halle de Cournon-d’Auvergne, près de Clermont-Ferrand. Pendant 3 jours, cet événement permet aux futurs bacheliers de définir leur orientation professionnelle. On fait le point sur l’attractivité des métiers de la santé, après deux ans de crise sanitaire.

Depuis ce jeudi 20 janvier et jusqu’à samedi, de nombreux lycéens vont parcourir les allées du salon de l’enseignement Auversup. Il a lieu à la Grande Halle de Cournon-d’Auvergne, près de Clermont-Ferrand. Parmi eux, Célia est venue spécialement du Cantal. La lycéenne de 17 ans aimerait bien devenir sage-femme. Grâce à ce salon, elle trouve les réponses à ses questions. Célia Rodde, en terminale  au lycée de Haute Auvergne de Saint-Flour, explique : « C’est sûr qu’on est beaucoup plus éclairés, parce qu’au niveau de la crise sanitaire, on ne sait pas trop où on va. Mais ça nous rassure et on a plus d’informations sur le sujet ».  

" Il n’y a aucune désaffection pour les métiers de la santé"

Sage-femme, pharmacien, dentiste, médecin, à la Grande Halle d'Auvergne, malgré le COVID, les stands dédiés aux filières de la santé attirent toujours autant. Damien Bouvier, professeur à la faculté de médecine de Clermont-Ferrand, souligne : « Il n’y a aucune désaffection pour les métiers de la santé. Ce sont des étudiants qui veulent faire santé depuis tout petits. On a toujours énormément de demandes d’inscriptions, avec un stand très fréquenté. Le COVID ne peut qu’augmenter cet attrait pour les étudiants ». Valentin Clavel, en terminale au lycée de Haute Auvergne de Saint-Flour, indique : « C’est vrai que ça nous fait prendre du recul parce qu’on a beaucoup entendu parler du corps médical ces dernières années. Cela nous fait dire que ce n’est pas toujours facile, car il y a des tensions. Mais si on fait cela avec passion, je pense que cela peut bien se passer ».

"J’ai toujours voulu être infirmière et je ne me vois pas faire autre chose"

Zoé, elle, n'a pas perdu sa motivation. Cette future infirmière a débuté ses études en pleine crise sanitaire, mais aujourd'hui, en 3ème année, elle ne regrette pas son choix, bien, au contraire. Zoé Michel, étudiante en 3ème année en soins infirmiers à l'Institut Régional de Formation Sanitaire et Sociale (IRFSS) de Moulins, précise : « J’ai toujours voulu être infirmière et je ne me vois pas faire autre chose. Le COVID m’a fait peur dans le sens où on se pose énormément de questions mais après, il faut savoir vivre avec ». Et si soigner reste une vocation, les secteurs du commerce, les métiers de l'ingénieur ont aussi la cote. Pas moins de 130 exposants sont présents jusqu'à samedi à la Grande Halle d'Auvergne.

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