Le ministre chargé des Transports Christophe Béchu a annoncé avoir demandé un plan d’actions à très court terme, pour améliorer la ligne Clermont-Ferrand – Paris. La SNCF a confirmé ce vendredi 26 janvier qu’elle travaillait à ce plan, qui devrait être dévoilé d’ici une quinzaine de jours.
Ce vendredi 26 janvier, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a demandé au patron de la SNCF un "plan d'actions complémentaires à très court terme » face aux difficultés qui se multiplient sur la ligne de trains Intercités Paris-Clermont-Ferrand. "Au-delà des investissements de long terme que nous allons effectuer, la situation de la ligne Paris-Clermont ne pouvait plus durer et je lui ai demandé un plan d'actions complémentaire à très court terme", a déclaré le ministre à l'issue d'une réunion avec le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou.
Des retards et pannes à répétition
Cette ligne est connue pour ses retards à répétition, régulièrement dénoncés par ses usagers. Vendredi 19 janvier, 700 voyageurs ont passé toute une nuit dans un train par grand froid, en raison d’une panne de locomotive. Depuis quelques années, un programme de modernisation de la ligne a été lancé avec notamment l'arrivée de nouveaux trains, baptisés "Oxygène", dont la livraison est prévue pour 2025 ou 2026.
L'État a également engagé des travaux sur la ligne à hauteur d'un milliard d'euros. "Nous avons convenu que la SNCF détaillerait ce plan d'actions très prochainement", soit d'ici une quinzaine de jours, a indiqué le ministère. La SNCF a confirmé de son côté qu'elle travaillait à ce plan. A noter que depuis quelques semaines, plusieurs trains journaliers sont supprimés, faute de locomotives en bon état.
Une situation "très dégradée"
Christophe Béchu a souligné le "caractère insupportable à la fois de l'incident de vendredi dernier et de la répétition, ces derniers mois, de ces incidents". "Je ne suis que le porte-parole de l'exaspération légitime des voyageurs et des élus", a poursuivi le ministre. "Je rappelle toutefois que nous avons hérité d'une situation très dégradée s'agissant du niveau de modernisation des infrastructures". Le ministre compte se rendre dans la région en février pour "échanger avec les différents acteurs du territoire".