Située dans le massif du Sancy, dans le Puy-de-Dôme, la cascade du Rossignolet attire les promeneurs. On les comprend : un nom poétique, une chute d’eau qui ressemble à un voile. On vous en dit plus sur cette cascade magnifique.
Dans le massif du Sancy, dans le Puy-de-Dôme, les randonneurs font souvent étape à la cascade du Rossignolet, sur la commune du Mont-Dore. Cette cascade déverse l’eau du Ruisseau de l’Enfer, puis rejoint la Dordogne. Au pied de la cascade, sous la frondaison des arbres, on entend le doux murmure d’un ruisseau qui rappelle le chant du rossignol, d’où le nom donné à la cascade. Jean-Thierry Plane, accompagnateur en montagne explique : “Au-dessus du Mont-Dore, il y a la grande cascade. Celle du Rossignolet fait partie des petites cascades, avec la cascade du Saut du Loup et celle du Queureuilh. On y accède par le bas du Mont-Dore, par le hameau du Queureuilh. Il faut se garer au parking du cimetière paysager et on peut arriver à la cascade en 30 minutes. C’est un petit tour où on peut enchaîner les cascades du Rossignolet et du Queureuilh en 1 h voire 1h30. Une vraie balade dominicale qui est même accessible en poussette”.
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Une forme originale
Cette cascade a une forme peu commune. Jean-Thierry Plane poursuit : “Cette cascade ressemble à un voile. Elle n’est pas très haute. Plutôt que de creuser une encoche dans la roche, comme le font généralement les cascades, en arrivant sur le promontoire, celle-ci s’étale et fait une sorte d’éventail. C’est dû à la nature particulière de la roche. Ici, on n’a pas d’ancienne coulée de lave mais une ancienne coulée de boue volcanique, un lahar”. Pour l’accompagnateur de montagne, cette cascade présente de nombreux atouts : “C’est cette forme qui fait tout son charme. Mais aussi l’endroit où elle coule. C’est un endroit très boisé, bucolique, très sympathique. Le ruisseau qui vient du plateau de l’Angle saute cette ancienne coulée de boue volcanique, puis il s’étale en éventail. Ensuite le ruisseau rejoint celui qui vient du lac du Guéry, le ruisseau de la Vallée d’enfer”. Il explique d’où vient son joli nom : “Le ruisseau produit un petit bruit qui a dû faire penser à l’époque à un chant de rossignol. C’est de là que la cascade tire son nom”.
En toute saison, la cascade offre un visage différent qui suscite l'admiration des promeneurs.
Belle toute l'année
La cascade évolue au fil des saisons : “Sa forme change du fait du débit de l’eau. Plus la cascade a d’eau, plus elle est belle. En ce mois d’octobre elle ne manque pas d’eau. Elle coule toute l’année. Il lui arrive même l’hiver de geler. C’est aussi très joli à voir en hiver”. C’est un incontournable des balades à faire en famille : “C’est une balade très facile, que l’on peut faire en famille. Des enfants même en bas âge peuvent venir. Il n’y a pas trop de dénivelé, sur un bon chemin”. Jean-Thierry Plane insiste : “Habituellement, un ruisseau lorsqu’il arrive au bord d’une falaise, finit par faire une cascade qui est forcément étroite. Car l’eau creuse. Généralement les cascades sont encaissées. Ici, du fait de la nature de la roche, les cendres volcaniques sont plus friables sèches que mouillées. Quand l’eau arrive, plutôt que de faire une encoche, ça fait un promontoire plus résistant, et il s’étale en un éventail”.
La balade conseillée par l’accompagnateur de montagne propose aussi de beaux points de vue sur le puy de Gros et les volcans alentours. Une balade à ne pas rater !
