Après 35 ans d’absence, dimanche 9 juillet, le Tour de France va faire son grand retour au sommet du puy de dôme. L'Auvergnat Romain Bardet rêvait comme beaucoup de cette arrivée au sommet. Il a reconnu la montée juste avant le départ de la Grande Boucle.
Romain Bardet grimpe vers le sommet du puy de Dôme. Une ascension qui le fait rêver depuis son enfance. Il s’agit d’une séance intensive sur une pente de 4 km qui laisse très peu de temps de repos. Romain Bardet explique : « Je crois que c’est vraiment atypique comme ascension. Je pense que c’est vraiment exceptionnel de pouvoir monter à vélo et cela contribue à renforcer le mythe. De tête, je ne saurais pas trouver une ascension qui ressemble au puy de Dôme, avec une route qui s’enroule autour du volcan. C’est vraiment unique et c’est ce qui en fait sa singularité ».
Une montée sans aucun répit
Il ajoute : « Il y a de gros pourcentages : c’est quand même une montée à 12 %. C’est un effort d’une quinzaine de minutes. Même la rampe finale, avec les 150 derniers mètres, est presque dure. Si on n’est pas bien au pied, on n’arrivera jamais à se refaire. Souvent, la vitesse qu’on va avoir au début de l’ascension est dure à conserver le plus longtemps possible parce qu’il n’y a aucun moment de répit. On n’a aucun repère spatio-temporel dans l’ascension. On a l’impression que la route est un serpent infini. Si on n’est pas bien, c’est assez dur moralement ».
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Une étape attendue
Il confie : « Honnêtement, je n'aurais jamais pensé pouvoir le faire dans ma carrière. Je l’avais fait en 2007 sur une cyclosportive. C’était la première fois que je le grimpais. J’avais 16 ans à l’époque. Là je suis dans mes dernières années de carrière. Avoir une arrivée au puy de Dôme après 4 jours en Auvergne c’est juste incroyable ».
Vous pouvez regarder l’intégralité du magazine « La légende du puy de Dôme, retour 2023 » dimanche 9 juillet sur France 3 Auvergne à 12h50 et sur france·tv
