Mercredi 27 septembre, la cour d’assises du Puy-de-Dôme doit rendre son verdict dans une affaire de violences sexuelles. Un homme de 52 ans est poursuivi pour actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. L’avocat général a requis 30 ans de prison.
« Je vous demande de ne pas condamner Victor Da Silva à une peine inférieure à 30 années d’emprisonnement. Peine que vous assortirez d’un suivi socio-judiciaire ». C’est en ces termes que l’avocat général s’est adressé, mercredi 27 septembre, aux jurés de la cour d’assises du Puy-de-Dôme.
Un homme de 52 ans est poursuivi devant les assises du Puy-de-Dôme pour actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. En juin 2014, sa compagne est décédée d'une hémorragie provoquée par des violences sexuelles.
Pour le Ministère public « si l’intention n’était effectivement pas de la tuer » ce sont les circonstances du crime qu’il a requalifié de « massacre » qui aggravent les faits et qui font encourir à cet homme de 52 ans la peine maximale. « La victime s’est vue mourir dans d’atroces souffrances et en a perçu cette mort » a martelé l’avocat général. « Il ne pouvait pas ne pas se rendre compte de ce qu’il faisait » a-t-il poursuivi.
L’avocat de la famille de la victime, Maître Renaud Portejoie, a souligné la relation d’emprise qui existait « entre la victime et son bourreau. Une emprise qui l’empêchait de partir et qui lui a valu de mourir dans d’atroces souffrances où son humanité même a été annihilée, sa féminité piétinée ».
Le verdict est attendu dans l’après-midi.