Vous rêviez d'AC/DC au Zénith d'Auvergne ? Vous aurez AC/DÇU le 8 avril 2017 !

Ce n'est pas une blague, même si la leur dure depuis longtemps, depuis 2003 très exactement. Le groupe auvergnat AC/DÇU montera bien sur la scène du Zénith d'Auvergne, à Cournon-d'Auvergne, le samedi 8 avril 2017 pour un spectacle qu'ils espèrent mémorable. 

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Le 8 avril 2017, ce n'est une artiste international qui sera à l'affiche du Zénith d'Auvergne, à Cournon-d'Auvergne, mais un groupe « à dimension régionale » comme le souligne Fred, leader du groupe AC/DÇU. Les 5 garçons qui composent le groupe espèrent ne pas prendre un vent de la part du public alors qu'ils vont monter sur la plus grande scène de la région. Depuis 2003, ils se sont forgés une belle réputation en Auvergne et même au-delà avec leur « tribute » à AC/DC. Alors que la mise en vente des billets a débuté le 1er septembre, le chanteur historique du groupe a accepté de répondre à quelques questions relatives à ce projet pharaonique pour une formation davantage habituée aux bars et petites salles qu'aux mégastructures.


Fred Garchi, chanteur d'AC/DÇU
Question : AC/DÇU au Zénith , c'est une blague ?
Fred : Ça pourrait passer pour une blague, c'est ce qui fait la force de cette annonce, mais ce n'en est pas une. Nous allons vraiment jouer au zénith et nous mesurer à cette salle mythique.

Qui est à l'origine de ce projet ?
La société Silentis Music est venue nous rencontrer à l'automne 2015 pour nous proposer ce projet fou. On a été étonnés de cette proposition et flattés parce que, finalement, on y a vu une forme de reconnaissance de notre mauvais travail.

Y a-t-il un angoisse déjà naissante à l'idée de vous confronter à une telle salle ?
Sur le plan scénique, artistique, on n'a pas d'angoisse particulière. On a conscience qu'il faudra s'adapter à la dimension d'une scène qui ne correspond pas à notre quotidien. Et puis, il y a plusieurs challenges dans cette affaire. Celui de l'adhésion du public : va-t-il transformer cette date en succès ? L'autre challenge, c'est d'arriver à travailler et à enfaire une date historique, peut-être pas pour les gens, mais pour nous. C'est un gros pari le Zénith.

Quel type de show prévoyez-vous ?
On a choisi l'option qui est celle de faire le meilleur concert d'AC/DÇU. C'est le concert qui sera exceptionnel. Il ne sera pas fondamentalement différent de ce que les gens ont déjà vu. L'idée est de montrer ac/dçu à des gens qui ne nous ont jamais vu, sans pour autant que ceux qui nous suivent depuis quelques années ne soient désorientés.

Il me tarde le moment où je vais remplir mon Kangoo vert, le 8 avril au matin, pour aller jouer au Zénith.


Une idée de la scène ?
On va essayer d'adapter ce qu'on fait habituellement à la taille de la scène. Quand Pink Floyd ou U2 arrivent en réunion, on leur montre le projet de scène en 3D, nous, on a pris du papier blanc, des crayons à papier, et on a fait des dessins horribles.


Quel est le public d'AC/DÇU ?

Avant, à nos concerts, on connaissait tout le monde. Aujourd'hui, on arrive à croiser des types qu'on ne connait pas, qui ont un t-shirt ac/dçu, mais on ne sait pas d'où ils viennent. Il nous arrive d'être surpris par les kilomètres que les gens peuvent parcourir pour nous voir. Quand on joue à Clermont-Ferrand, on sait qu'il y a des gens de Montluçon, d'Aurillac, qui viennent nous voir. Ils sont prêts à faire 2 heures de route pour nous !

Franchement, jouer au Zénith, c'est une chose à laquelle vous auriez pensé ?
Pour un groupe local, j'entends à dimension régionale, on ne pouvait pas imaginer jouer au Zénith, car ce n'est jamais arrivé. C'était imprévisible dans nos têtes. Depuis 2003, tous les ans, il y a toujours eu un truc incroyable qui nous est arrivé. On a toujours fait des bars... puis on a fait la Coopé... On a travaillé avec Pascal Vincent (ex Robins des bois) il y a 2 ans, c'était impensable... Devenir des personnages de BD, c'était inimaginable. Maintenant, il me tarde le moment où je vais remplir mon Kangoo vert, le 8 avril au matin, pour aller jouer au Zénith.

 

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