Le corps d'une septuagénaire portée disparue depuis un an près de Saint-Eloy-les-Mines a été retrouvé enterré dans sa ferme, sur les indications de son fils qui vivait avec elle. Celui-ci, âgé de 45 ans, vient d'être mis en examen pour non assistance à personne en danger.
Frédéric, 45 ans, est aujourd'hui libre mais placé sous contrôle judiciaire. Après 48 heures de garde à vue, le fils de la septuagénaire disparue depuis un an et dont le corps (dont l'identité doit encore être confirmée par l'autopsie) a été exhumé mercredi 24 juin, n'en a pas pour autant fini avec l'enquête. Il a été mis en examen pour non assistance à personne en danger, et a été placé sous le statut de témoin assisté en ce qui concerne la dissimulation de cadavre.
"Il a été entendu mercredi par les gendarmes qui enquêtaient depuis plusieurs mois sur cette disparition dans le cadre d'une information judiciaire", a déclaré le procureur de la République à Clermont-Ferrand, Pierre Sennès.
"Le fils leur a indiqué qu'il avait enterré le corps dans le jardin. Cela ferait plusieurs mois", a ajouté le magistrat. Le fils a donc été interrogé sous le régime de la garde à vue pour éclaircir les circonstances du décès. Une autopsie doit également être pratiquée une fois l'exhumation achevée.
La ferme dans laquelle le corps a été déterré se situe dans un hameau de Saint-Eloy-les-Mines, dans le nord du département. C'est là bas que Frédéric, le fils de 45 ans, aurait enterré sa mère dans un trou dissimulé sous un tas de fumier après la mort naturelle de celle-ci, selon ses dires. Depuis 2013, année où sont morts son père et son frère, Frédéric vivait seul dans cette ferme avec sa mère.