Procès Fiona - Cécile Bourgeon s'emporte devant l'insistance des questions

Cécile Bourgeon s'est emportée, mardi après-midi, lors de la 2e journée de son procès devant la cour d'assises du Puy-de-Dôme. Elle s'est énervée devant les questions insistante des parties civiles qui l'ont poussée dans ses derniers retranchements.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Mardi après-midi, Cécile Bourgeon a été poussée dans ses derniers retranchements par les avocats des parties civiles. La mère de Fiona a vu les visages défiler devant elle et les questions s’enchaîner au point qu’elle n’avait plus que des « je ne sais pas, je ne sais plus » à donner en échange.

Cela donne l’impression qu’il y a un pacte de non agression entre vous. - Me Constantino


Me Rodolphe Constantino, qui défend les intérêts de l'association Enfance et Partage, a été le premier à lancer l’offensive. Il a interrogé l’accusé sur les jours qui ont suivi la disparition de Fiona et la stratégie médiatique du couple qu’elle formait alors avec Berkane Makhlouf. Les disputes étaient récurrentes entre les deux protagonistes mais Cécile Bourgeon reste évasive sur les causes. « Pourquoi il vous tapait dessus ? », demande l’avocat. "Il avait ses raisons", lui répond Cécile Bourgeon. Malgré l’insistance de Me Constantino, rien ne sort. « Cela donne l’impression qu’il y a un pacte de non agression entre vous », lâche-t-il alors.

Maintenant je ne réponds plus à vos questions, vous pouvez vous asseoir. - Cécile Bourgeon


Me Marie Grimaud prend le relais. Elle lit une lettre écrite par Cécile Bourgeon en prison, à un homme, dans laquelle elle évoque son envie d’avoir d’autres enfants. Une évocation qui fait réagir la salle. Très vite, le ton monte et l’accusée est mise en difficulté. La femme calme du matin sort de ses gonds. « Qu’est-ce qu’il y a de mal à avoir des enfants. J’ai le droit d’avoir des enfants. Je suis une femme, personne ne peut m’en empêcher », lance-t-elle. Réponse de l’avocate de l’association Innocence en Danger : « Vous avez également des devoirs, celui de les protéger ». C’en est trop pour Cécile Bourgeon qui s’énerve : « Vous cherchez la petite bête, vous allez la trouver. Maintenant je ne réponds plus à vos questions, vous pouvez vous asseoir ». Son avocat, Me Gilles-Jean Portejoie, l'invite à se calmer en lui rappelant que « c'est le jeu ici ».
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information