Les commerces du Puy-de-Dôme sont bien autorisés à ouvrir le 14 février pour le dernier dimanche des soldes d'hiver. Le préfet du Puy-de-Dôme a décidé de maintenir les dispositions de son dernier arrêté autorisant ces ouvertures les deux premiers dimanches de février.
Les commerces du Puy-de-Dôme sont bien autorisés à ouvrir le dimanche 14 février. Une passante affirme : « Je trouve ça bien. On va pouvoir faire les boutiques le dimanche aussi et comme ça, ça relance aussi l’économie ». Saisi par la CGT du Puy-de-Dôme, le tribunal administratif avait retoqué par deux fois les arrêtés du préfet du département autorisant les ouvertures dominicales pendant les soldes d'hiver.
Une note du 4 février
La dernière décision du juge suspendait ces ouvertures au 1er février, tout en laissant à la discrétion du préfet l'autorisation d'ouvrir les deux premiers dimanches de février, en fonction de la situation sanitaire. Stanislas Renié, vice-président de la CCI du Puy-de-Dôme, chargé du commerce, explique : « La note envoyée par le préfet est arrivée le 4 février. Il était impossible pour les entreprises d’organiser en 3 jours la consultation des salariés, l’appel à volontariat. Elles ont tout simplement décidé de faire cela pour le dimanche 14 février, qui est le dernier dimanche des soldes d’hiver ». La Chambre de commerce et d'industrie a communiqué sur Twitter à ce sujet.
? Plusieurs #commerçants qui le veulent et qui le peuvent se préparent pour une #ouverture ce 14 février 2021 à l’occasion du dernier #dimanche des #soldes d’hiver.
— CCI Puy-de-Dôme Clermont Auvergne Métropole (@ccipuydedome) February 9, 2021
En savoir plus ➡ https://t.co/uMMoVaUJhC pic.twitter.com/PPoquWrns3
Des dispositions prises par le préfet
Le préfet du Puy-de-Dôme rappelle les mesures sanitaires prises récemment : la fermeture des commerces non alimentaires d'une surface de 20 000 m² et la révision de la jauge dans les commerces de plus de 400 m². La CGT départementale n'exclut pas une nouvelle procédure. Frédérick Duplessy, avocat de la CGT 63, indique : « La décision du président du tribunal administratif était très claire. Le contexte sanitaire était assez inquiétant au mois de janvier. On n’avait pas de visibilité suffisante, au moment où le juge a rendu sa décision, pour le mois de février. Il a renvoyé à ses responsabilités le préfet. On attend et on suit de très près le contexte sanitaire qui sera l’élément déclencheur de la procédure ». Un troisième recours dans le Puy-de-Dôme paraît improbable. Le tribunal administratif a déjà rejeté la requête de la CGT de l'Allier remettant en cause les ouvertures dominicales de février.