Assises du Puy-de-Dôme : 20 ans de réclusion criminelle ont été requis le 18 janvier à l'encontre du père qui a égorgé sa fillette, assortis de 20 ans de suivi socio-judiciaire avec obligation de soin.
A la Cour d'assises du Puy-de-Dôme, 20 ans de réclusion criminelle ont été requis le 18 janvier à l'encontre du père qui a égorgé sa fillette, assortis de 20 ans de suivi socio-judiciaire avec obligation de soin.
Le procès Abdellah Lekhim, un homme de 37 ans souffrant de schizophrénie, a soulevé le problème du traitement de la maladie mentale par la justice.
Trop de méthode, trop de contrôle, trop de lucidité : pour l'avocat général, la schizophrénie dont souffre Abdellah Lekhim a certes été au coeur des débats, mais elle n'a pas aboli son discernement au moment où il est passé à l'acte. S'il avait été en crise, il n'aurait pas pris soin de nettoyer le couteau, de réunir ses affaires et de quitter les lieux juste après le drame.
La question de l'état psychologique de l'accusé au moment des faits n'a pas été tranchée, mais sa maladie est avérée. Comment prendre en charge ce type de détenu ? Pour son avocat, la solution carcérale n'est pas forcément adaptée.
L’avocat général a requis 20 années de réclusion criminelle, ajoutant 20 ans de suivi socio-judiciaire, avec injonction de soin pour Abdellah Lekhim. Ce dernier devra donc se soigner pour pouvoir sortir un jour.