Depuis samedi 13 juin, le téléphérique du Puy de Sancy, dont la gare de départ se situe près du Mont Dore, a repris du service. Un moyen rapide et efficace d'aller prendre un grand bol d'air frais sur le toit de l'Auvergne
Il nous narguait depuis quelques mois, le Puy-de-Sancy. Le plus haut sommet d'Auvergne, avec ses 1886m d'altitude, qui offre une vue sur 1/7e de la France par temps clair. Pendant le confinement, pas question de s'y aventurer, et depuis le début du déconfinement, seuls les plus courageux, et les plus sportifs, s'attaquaient aux 2 sentiers qui permettent d'accéder à son sommet. Mais depuis samedi 13 juin, le téléphérique du Sancy a repris du service, un moyen plus aisé et moins fatigant d'atteindre le toit de l'Auvergne.
Le Puy de Sancy reste, malgré son air de montagne, un véritable volcan. Il s'agit même d'un strato-volcan, constitué de plusieurs volcans imbriqués les uns dans les autres et dont les phases d'éruptions ne sont pas simultanées. D'ailleurs, les laves qui en ont jailli ont des compositions et des aspects différents, ce qui explique la variété des paysages qui l'entourent.
Implanté en 1962, le téléphérique du Sancy transporte environ 900 personnes/heure en temps normal. La gare de départ du téléphérique est à 1325 m d'altitude et se situe à 3 km de la ville du Mont Dore. Bien sûr, pour cette réouverture, toutes les dispositions sanitaires ont été prises : le nombre de personnes maximum par cabine a été divisé par deux, le port du masque est obligatoire, et des distributeurs de gel hydroalcoolique ont été installés.
Samedi, 170 personnes en ont profité pour prendre de la hauteur. A la gare d'arrivée, ne restent plus que 860 marches à gravir pour terminer l'ascension du Puy de Sancy. Une balade d'environ 30 minutes qui permet de profiter de panoramas à 360° sur les Monts Dore, la Chaîne des puys, les monts du Cantal et même les Alpes par temps clair.
Sa fermeture depuis le 15 mars a entraîné une perte de revenus de plus de 580 000 euros pour la station du Mont-Dore. Si sa capacité, aujourd'hui limitée à 23 personnes par voyage au lieu de 50 habituellement, ne peut pas revenir à la normale rapidement, les pertes estimées pour la saison d'été seraient à leur tour de 600 000 euros.
