Puy-de-Dôme : réactions après l’agression par un patient de 6 personnels de l’Hôpital de Riom

Vingt-quatre heures après les faits, le personnel de l'hôpital de Riom est toujours sous le choc. Dans un accès de fureur, un patient a agressé 6 personnes, dimanche, aux urgences de Riom. Une situation grave et inattendue, même si la tension et l'agressivité y sont de plus en plus fréquentes.

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Un médecin, deux infirmiers, une ambulancière et deux agents de sécurité : l’agression a été très violente. C’est apparemment au moment où le médecin a expliqué au patient qu’il allait être hospitalisé d’office que, le patient, par ailleurs infirmier libéral, se serait déchaîné  sur le personnel, blessant 6 personnes.

Vingt-quatre heures après les faits, le personnel de l'hôpital de Riom est toujours sous le choc. Dans un accès de fureur, un patient a agressé 6 personnes, dimanche, aux urgences de Riom. Une situation grave et inattendue, même si la tension et l'agressivité y sont de plus en plus fréquentes. Intervenants : Valérie Margat (Responsable F.O Hôpital de Riom), Jean-Luc Marquet (Médecin - Ancien responsable des Urgences).


Ils sont très éprouvés, psychologiquement. Certains sont marqués physiquement. Nous avons un collègue infirmier qui est arrêté 3 semaines pour commencer… Ils sont pratiquement tous en arrêt de travail. Tout le monde est très choqué. Cette agression a été d’une très grande violence et ils ne s’y attendaient pas. Valérie Margat, Responsable F.O Hôpital de Riom


A l’hôpital de Riom, 18 000 patients passent chaque année par les urgences, soit une grosse cinquantaine par jour. un chiffre impressionnant quand on sait que ce service ne possède que 4 boxes pour les recevoir, et surtout, qu'il ne dispose plus de psychiatre. Les situations à risque sont pourtant quotidiennes.

Cette agressivité monte, elle est de plus en plus fréquente. On a déjà eu 2 incidents dans le mois. Des digicodes ont même été mis en place afin de cloisonner les choses. Mais là, cela s’est passé au moment d’un soin… Malheureusement, le risque est inévitable… mais il falloir trouver comment gérer cette violence qui monte. Jean-Luc Marquet, Médecin - Ancien responsable des Urgences


A l’hôpital de Riom, la situation a été particulièrement bien gérée. D'abord  parce qu'elle ne s'est pas aggravée, notemment avec la présence d'autres patients autour. Puis parce que les autres équipes travaillant sur place ont rapidement pris le relais, ne laissant pas le service se désorganiser. Une cellule d'aide médico-psychologique a été mise en place rapidement dimanche après-midi. Un CHSCT extraordinaire se tiendra mardi à 14h00 pour faire le point sur la situation.
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