Tatouage : une habitante du Puy-de-Dôme représentera la région Auvergne-Rhône-Alpes au concours Ink Girl

Hélène Duval, une habitante de Billom dans le Puy-de-Dôme, représentera la région Auvergne-Rhône-Alpes au concours national de tatouage Ink Girl France en avril, en Alsace. De son propre aveu, elle ne compte le nombre de tatouages qu’elle a sur le corps.
 

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Hélène Duval, 30 ans, habite à Billom dans le Puy-de-Dôme. Elle vient de remporter un concours régional de tatouage et représentera la région Auvergne-Rhône-Alpes au concours national de tatouage Ink Girl France. Il se tiendra en avril 2020 en Alsace. Elle a commencé son premier tatouage à l’âge de 16 ans, avec l’autorisation de ses parents. Elle explique : « Aujourd’hui, je ne compte même plus le nombre de mes tatouages. J’en ai partout : sur le dos, les bras, les jambes, les fesses, le crâne, le dos, les pieds, les mains, les doigts… ». Si elle a choisi de participer à ce concours, « c’est pour lutter contre les a priori et faire évoluer les mentalités. Il n’y a pas que les prisonniers et les marins qui ont des tatouages. C’est fini ce temps-là. On peut être tatoué et être madame tout le monde. On n’est pas forcément une mauvaise personne. Il y a encore de nombreux préjugés qui circulent » explique la jeune femme.

Tout le monde me regarde

Cette mère de 3 enfants a multiplié les tatouages en hommage à sa progéniture. Elle a 3 oiseaux tatoués, ainsi que 3 fleurs, les doudous des enfants et bien évidemment leurs prénoms. Elle partage aussi un tatouage commun avec sa soeur jumelle. Hélène est ambulancière à Billom. Elle raconte : « Au début, mon employeur m’a demandé de mettre des manches longues. J’ai refusé. On s’est expliqué et il a compris. Tout le monde me regarde parmi les patients que je transporte. Cela ouvre la discussion, et cela intrigue. On me demande si j’en ai partout. Je réponds oui, de la tête aux pieds ».

Une passion coûteuse

Le tatouage est une passion qui coûte cher à Hélène. Elle a fait appel à de nombreux tatoueurs dans la France entière et estime avoir déboursé entre 7 000 et 10 000 euros. Aujourd’hui la jeune femme pense déjà à son prochain tatouage. Elle conclut : « Je vais d’abord finir ma jambe. J’hésite encore à me faire tatouer le visage, mais tant que je travaille, je ne pense pas que je le ferai ».
 
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