Quand les pompiers s'invitent aux vœux de la Métro de Grenoble

Manifestation symbolique dans un lieu... symbolique. C'est au château de Vizille, qui respire l'esprit de la révolution française, que les pompiers de l'Isère se sont invités, ce lundi 13 janvier, à l'heure des vœux de la Métro de Grenoble. 

"Les sans-culottes sont là!", bonnets phrygiens sur la tête pour certains, une cinquantaine de pompiers de l'Isère et des agents du Conseil général, ont tenté un "remake" des états généraux du Dauphiné, dans un haut-lieu de la révolution: le château de Vizille.

Ils se sont invités aux vœux de l'agglomération de Grenoble, comme ils le font dans la plupart des cérémonies en ce moment, histoire de rappeler leur ferme opposition à l'augmentation du temps de travail. Une décision initiée par le Conseil général, dont les finances du Service d'Incendie et de Secours dépendent. Quel rapport avec la Métro de Grenoble? Dans ce genre de cérémonie, les élus de tous bords et de tous les secteurs sont conviés. L'occasion pour les sapeurs de faire pression, une fois de plus. 

Ainsi, alors que les discours ponctuaient la soirée, les huées se sont fait entendre, particulièrement à l'encontre de Gilles Strappazzon, conseiller général PS de Vizille et membre de la Commission de l'administration générale des finances et des ressources humaines au Conseil Général. Marc Baïetto, le président de l'agglo, a visiblement eu du mal à avaler cette intrusion. Il avait accepté une intervention orale des pompiers mais pas de chahut! La fête a tourné court au Château. André Vallini, le président du Conseil général, était, lui, à Paris pour participer à l'émission "Mots Croisés".