Fin octobre, c’est le moment de vendre disent en cœur les agents immobiliers. Mais à quel prix se demandent les propriétaires et les acheteurs. Zoom sur les prix en Auvergne par les agences adhérentes à la FNAIM, l’un des principaux syndicats de la profession.
En Auvergne comme en France, "le marché de l’immobilier fin 2018 se porte bien, dans la continuité de l’année 2017 qui a connu de gros volumes de ventes, mais la tendance est à l’accalmie pour les 3 derniers mois" explique Laurent Gamot, le président de la FNAIM Auvergne.
Dans ces conditions, la courbe des prix montre une légère hausse. Ainsi selon les Notaires de France le prix moyen d’une maison est de 162 400€ dans le Puy-de-Dôme, 70 200 dans l’Allier, 95 000 dans le Cantal et en 100 000 Haute-Loire. Pour les appartements, il faut compter 1720 € du mètre carré dans le Puy-de-Dôme, 1220 dans le Cantal, 1000 en Haute-Loire et 980 dans l’Allier.
L’optimisme des professionnels est partagé par les particuliers, selon le sondage Ifop réalisé en juin 2018 pour la FNAIM, 44% des Français pensent que c’est le bon moment pour vendre et 61% que c’est le moment d’acheter. "Des chiffres qui témoignent d’une confiance dans la conjoncture et dans l’avenir" précise Jean-Marc Torrollion, président national de la FNAIM. En Auvergne 30 703 ventes ont été réalisées de janvier à août 2018.
Ces comptages permettent d’avoir une vue précise de l’occupation des logements : en Auvergne avec 64 % on compte plus de propriétaires que la moyenne nationale (60%), le secteur locatif pèse pour 33%, le restant (3%) représentant les personnes logées gratuitement. Pour les agents immobiliers, qui interviennent aussi pour les locations et la gestion des copropriétés, le taux de vacance des logements (les logements libres en attente) s’établit à 12%, sa hausse continuelle depuis 10 ans est inquiétante, même si c’est une soupape nécessaire pour permettre la mobilité, notamment en accompagnant les déménagements pour raisons professionnelles.
Reste le point noir du marché immobilier en Auvergne, les logements en centre-bourg dans des communes de moins de 2000 habitants, dans des petits immeubles avec un commerce en rez-de-chaussée. Faute d’acquéreurs potentiels, ils se dégradent rapidement et nécessitent souvent des rénovations énergétiques.