[Vidéos] Passée l'identification des victimes du crash, une famille marocaine de cinq personnes dont trois enfants, les investigations se sont poursuivies et l'enquête est en cours pour répondre à plusieurs questions.
Les faits
-Samedi 5 janvier, à 13h23, le bimonteur décolle de l'aéroport Grenoble-Isère
-Trois minutes après le décollage, l'appareil n'est plus visible sur les écrans de contrôle
-Des habitants de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs alertent les pompiers, ils ont senti une secousse
-La zone du crash est rapidement déterminée dans un hameau de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, à hauteur d'une colline boisée, le coteau de Tamarin
L'enquête
L'enquête a été confiée aux gendarmes de la section de recherches des transports aériens de Roissy avec en appui la compagnie de Saint-Marcellin. Le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses a également envoyé des hommes sur place. Tous ont procédé à l'examen des débris de l'appareil pendant 48 heures, alors qu'un périmètre de sécurité préservait le site des regards. Les 'restes' de l'appareil ont été transférés lundi 7 janvier.Les pistes
-Des témoins parlent d'un bruit de moteur bizarre. L'appareil a-t-il connu une défaillance technique ?-Le ciel était particulièrement bas ce samedi. Un problème de visibilité a-t-il conduit le père de famille aux commandes à une erreur de pilotage ? Ce jour-là, 48 autres avions ont décollé, sans problèmes de l'aéroport de Grenoble-Isère. Des amis marocains de la famille victime avaient d'ailleurs pris leur envol quelques minutes plus tôt du tarmac grenoblois sans soucis mais ils avaient un appareil plus puissant et doté d'instruments de navigation. D'après nos informations, Farid Berrada, lui, naviguait à vue.
-L'équivalent du Bureau d'Enquêtes et d'Analyses au Maroc mène de son côté des recherches pour en savoir plus sur le CV aéronautique de Farid Berrada.