Le tribunal de commerce de Grenoble a fait le point ce mardi 7 novembre 2017 sur le dossier de l'équimentier automobile Maike placé sous le coup d'une procédure de sauvegarde. Une quinzaine de repreneurs potentiels ont été recensés.
Une quinzaine de marques d'intérêt pour l'équipementier automobile Maike, sous le coup d'une procédure de sauvegarde depuis la mi-août, ont été recensées par le tribunal de commerce de Grenoble, a-t-on appris ce mardi 7 novembre 2017 de source proche du dossier.
Ces potentiels repreneurs vont désormais pouvoir accéder aux données comptables de l'entreprise haute-savoyarde. La date de dépôt des offres est fixée au 20 novembre.
Selon cette source, "le tribunal a souligné la qualité du travail effectué par la direction, les administrateurs et mandataires judiciaires et a maintenu la période d'observation", qui court jusqu'au 4 février. Le tribunal commencera à examiner les offres lors de sa prochaine audience, le 5 décembre.
L'entreprise basée à Bonneville emploie 1.600 personnes dans le monde, dont un millier en Haute-Savoie, département dont l'activité industrielle est traditionnellement dominée par le décolletage (la fabrication de pièces métalliques complexes par usinage).
Les difficultés de Maike s'expliquent en partie par les problèmes de sa filiale Franck et Pignard (500 salariés) qui s'est déclarée en cessation de paiement fin juillet et a été placée en redressement judiciaire le 4 août.
Maike avait été fondée en 1999 par deux entrepreneurs, Barthélemy Gonzalez et Philippe Mallet, avec pour ambition de constituer un pôle de sous-traitance automobile. Avec un réel succès initial puisqu'en cinq ans, leur chiffre d'affaires avait été multiplié par cinq.
Maike dispose de trois filiales en Haute-Savoie, une dans la région de Sochaux (Peugeot Japy), ainsi que d'usines en Hongrie, en Chine et en Inde. Le groupe est spécialisé dans la fabrication de composants de turbocompresseurs, de transmissions, de systèmes de gestion des fluides et de systèmes de direction.