Lundi 18 novembre, top départ des Rencontres du cinéma de montagne. Un événement où, traditionnellement, les Grenoblois se pressent. Comme s'il apportait aux urbains entourés de montagne, une dose d'aventure salutaire. Ce n'est pas Yves Exbrayat, ancien directeur, qui dira le contraire. Interview.
Yves Exbrayat a vécu au rythme des Rencontres pendant plus de 10 ans. Il a vu grossir l'événement. Parti d'une petite salle, ce festival, qui ne dit pas son nom puisqu'il n'y a pas de remises de prix, est aujourd'hui un phénomène. Le genre de manifestation qu'un Grenoblois ne raterait pour rien au monde. On s'y bouscule pour avoir un siège. On s'y précipite pour admirer des exploits. Les 3000 places du Summum suffisent à peine.
"Grenoble est une ville de montagnards, de pratiquants, une ville de passionnés. On vient s'installer à Grenoble pour la montagne", explique Yves Exbrayat, "il y a une rencontre sociologique entre les Rencontres et le public." Pardi! avant l'hiver, avant les premières pistes, les Grenoblois ont l'instinct de passer aux Rencontres comme si ces films d'aventures diverses et variées, toujours collées aux sommets, faisaient partie de l'échauffement!
>>> Le programme des Rencontres 2013