La première passion d’Aurélien Ducroz, c’est le ski sous toutes ses formes. Presqu’une évidence pour ce chamoniard qui a grandi auprès d’une mère monitrice de ski et d’un père guide de haute-montagne.
J’ai 36 ans et j’ai toujours vécu de mes passions.
Son don précoce pour la glisse et sa ténacité amènent vite Aurélien Ducroz en haut des podiums : par deux fois, il décroche le titre de champion du monde free ride. Ce sportif de haut niveau aurait pu se contenter des émotions fortes que lui procure cette discipline à haut risque qui se pratique sur des pentes vertigineuses.
Mais sa soif d’inconnu et son goût pour les expériences nouvelles vont lui faire découvrir un nouveau terrain de jeu : la course au large. Il y a 12 ans, on demande à Aurélien d’être le parrain d’un marin qui s’apprête à traverser l’Atlantique sur un petit bateau de 6 mètres 50.
Deux ans plus tard, il prend, à son tour, le départ de la mini-transat, la seule course sans communication avec la terre. Et plus les jours passent, plus il se sent dans son élément.
Sa connaissance de la montagne, sa capacité à analyser le terrain et à anticiper lui font gagner un temps précieux dans son apprentissage de la mer. Il enchaîne les tours de France à la voile, les Jacques Vabre, les Fastnet… avec, pour ambition, de courir le Vendée Globe.
Aujourd’hui, il se dit 50% skieur et 50% skippeur. Ce film raconte comment Aurélien Ducroz partage désormais sa vie entre mer et montagne, comment il conjugue sa passion pour ces deux milieux, hostiles, dangereux, puissants et envoûtants.
Ce documentaire a été fait en partenariat avec nos amis de Littoral magazine régional diffusé sur France 3 Bretagne.
Aurélien Ducroz, de la poudreuse à l'écume un film de Nathalie Marcault, coproduction Aligal productions.