Ce samedi 26 mars au matin, le maire EELV de Grenoble était l'invité de France 3 Alpes dans l'émission "La Voix Est Libre". Comment Eric Piolle, premier maire écologiste élu dans une ville française de près de 160.000 habitants, pense-t-il tenir ses promesses?
"Grenoble, le laboratoire des Khmers verts". Le titre accrocheur est signé du magazine "Valeurs actuelles" habitué à critiquer tout ce qui dépasse à gauche. Mais ce titre n'aurait peut-être pas été imaginé il y a un an. Et pour cause, Eric Piolle vivait encore avec l'aura d'un maire écologiste qui a promis "une autre voie" à ses électeurs.
Pour beaucoup, la lumière a tardé à s'allumer. D'ailleurs, l'éclairage a baissé en ville, sic. C'est l'une des mesures qui se voit. Il y a aussi eu la disparition de certains panneaux d'affichage, le non renouvellement des caméras de vidéosurveillance... Des gestes qui ont reçu plus d'échos nationalement que localement. Pour beaucoup, c'est peut-être ça qui "plombe" le bilan Piolle, 2 ans après. Des mesures symbole qui n'impactent pas directement le quotidien des Grenoblois. Ils attendaient visiblement plus et plus vite.
De gros dossiers
Mais les élus de la majorité ressassent le "On le dit On le fait" sur les réseaux sociaux. L'empreinte Piolle n'en est donc encore qu'à ses débuts.De gros dossiers sont en cours, notamment le plan "écoles", affiché comme une priorité absolue (60 millions d'investissements). Ce rendez-vous permet aussi de revenir sur "la Métropole apaisée", -à 30 à l'heure-, sur les autoroutes à vélos dont l'appellation a été abandonnée mais pas le concept, sur l'opposition à l'élargissement de l'A480. L'occasion d'aborder enfin la grogne du monde de la culture dont les budgets ont été rabotés.
Dans la deuxième partie de l'émission, Eric Piolle était opposé à Matthieu Chamussy pour un débat très vif.