Les équipes de gendarmerie et de démineurs ont bloqué l'accès aux alentours du Carrefour de Francheville à la suite d'un courriel de menaces reçu par la direction et mentionnant un explosif. Le centre a rouvert à 12h30.
Aucun engin explosif n'a été retrouvé par les gendarmes présents au centre commercial de Francheville. Une enquête a été ouverte et le dispositif a été levé à 10h30 ce 27 février. Les employés ont été rappelés pour venir travailler aux alentours de 12h.
Ce matin, le directeur du Carrefour a reçu un courriel de menaces faisant état d'un explosif dans le centre commercial de l'Ouest lyonnais. L'alerte a été donnée dans la foulée aux services de la gendarmerie et des démineurs.
Dès 6h30, ce lundi 27 février, un important dispositif de sécurité a été déployé aux abords de Carrefour Francheville situé sur l'avenue du Chater. Au total une trentaine de gendarmes, démineurs et sapeurs-pompiers ont travaillé sur place, accompagné d'une équipe cynophile spécialisée dans la détection d'explosifs.
La direction n'a pas souhaité s'exprimer pour le moment.
Un canular qui coûte cher
En mai 2022, une alerte à la bombe avait déjà causé l'évacuation du centre commercial après un appel au McDonald, situé juste à côté de la galerie marchande. "Une bombe a été posée et ça vous péter à la gueule" (sic.) avait entendu au téléphone un employé du restaurant.
Après une après-midi de recherche, l'alerte avait été levée. Finalement, l'auteur de l'appel avait été retrouvé et interpellé trois jours plus tard. En garde à vue il avait expliqué avoir voulu faire un canular en ne pensant pas aux conséquences de son appel.
Selon l'article 322-14 du code pénal: communiquer une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de 2 ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.