Marine Boisseranc a été retrouvée sans vie, au domicile familial de Chazay-d'Azergues, dans le Rhône. C'était le 11 octobre 2005. La jeune femme a été poignardée 12 fois. C'est son père qui a découvert le corps de la jeune fille. La mort de Marine reste un mystère. Son père est en quête de vérité.
Pourquoi avoir fait ça ? Pourquoi ce geste ? C'est ce que je me pose comme question - je pense - toutes les nuits, tous les jours, toutes les secondes.
Eric Boisserand est un père meurtri, en quête de vérité. C'est lui qui a découvert sa fille Marine sans vie dans le salon familial. Une terrible tragédie survenue le 11 octobre 2005, dans la commune tranquille de Chazay-d'Azergues. La jeune femme âgée de 20 ans avait été poignardée à plusieurs reprises. Plus de 15 ans après le drame, le mystère reste entier et le père de l'adolescente ne cesse de s'interroger.
Ce n'est pas mettre un nom sur le coupable. Le coupable, il existe. C'est pourquoi ? Ce qui m'importe, c'est la vérité! Pourquoi avoir tué de 11 ou 12 coups de couteau une jeune fille de 20 ans ?
L'enquête, qui a connu plusieurs rebondissements, est toujours en cours. Le dossier a récemment été relancé par deux nouveaux témoignages qui font état de la présence du couple Stéphane Moitoiret et Noëlla Hégo à Chazay-d'Azergues, le jour de la mort de Marine. Les deux marginaux qui ont été condamnés pour le meurtre du petit Valentin tué de plusieurs coups de couteau en juillet 2008 à Lagnieu, dans l'Ain. L'enfant était âgé d'une dizaine d'années. Dans l'affaire Marine Boisseranc, les enquêteurs ont lancé un appel à témoins pour tenter d'en savoir plus sur cette piste.
L'enquête est donc relancée. Et pour Eric Boisseranc, "c'est un espoir, c'est un espoir de plus". "Mais les douches froides on en a eu quelques-unes !" confie le père de famille aujourd'hui installé à Marseille, loin de Chazay-d'Azergues. Plus de 15 ans après la mort de la jeune femme, la détermination du père de Marine semble intacte et à toute épreuve. Hors de question d'abandonner, Eric Boisseranc n'en démord pas : "Je ne lâcherai pas ! J'ai un genou à terre, je n'en ai pas deux! Je ne lâcherai jamais !". Enfin, d'une voix ferme, il exhorte: "Appel à témoins veut dire témoignages... S'il vous plaît, témoignez !"