150 policiers rassemblés devant le tribunal de Lyon, choqués et en colère suite à l'agression d'un des leur

150 policiers ont manifesté devant le tribunal de Lyon lundi 15 juin au soir. Ils sont choqués par l'agression d'un des leurs. Et espèrent une réponse pénale suffisante pour lutter contre le sentiment d'impunité des délinquants.

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Ce lundi 15 juin au soir, la façade du tribunal de grande instance de Lyon clignotait au rythme des gyrophares de la police. La grogne ne faiblit pas chez les forces de l'ordre. Après les déclarations de Christophe Castaner sur les méthodes d'interpellation, l'agression d'un policier hors service ce week-end à Lyon accentue un sentiment de malaise.

Ligne rouge franchie

Pour les policiers, "la haine" contre eux "n'a plus de limite". Ils étaient 150 à se réunir ce lundi soir.
"Nous sommes solidaires des collègues qui font des rassemblements spontanés depuis quelques jours" annonce d'emblée Alain Barberis, du syndicat Alliance Police Nationale. "Ce rassemblement est symbolique. Tout d'abord en soutien et en solidarité avec notre collègue, Alex, lynché près de son domicile hors service. Et puis parce que la réponse pénale n'est pas bonne. Il y a un sentiment d'impunité des délinquants qui commettent de tels actes. La ligne rouge est franchie".

Pour des peines fermes et appliquées

Les policiers ont le sentiment d'être un fusible de l'Etat. "On demande à ce qu'il y ait une présomption d'innocence également pour les policiers. Pour l'instant, c'est la présomption de culpabilité qui est appliquée" ajoute Alain Barberis. Quant au rapport de la justice avec les agresseurs, il l'estime trop laxiste. "On demande le rétablissement le dépôt des peines planchers, ainsi que la systématisation des mandats de dépôt. Actuellement, des délinquants sont condamnés à de la prison ferme mais dans les faits, ils sont laissés libres car il n'y a pas de mandat de dépôt."

Les syndicats de police souhaitent être reçus par Emmanuel Macron. Ils veulent que leur métier soit davantage soutenu par l'Etat. "Nous sommes les garants de la paix. Nous sommes un rempart" rappelle le représentant de syndicat Alliance Police Nationale.
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