A l'hôpital de Villefranche-sur-Saône, on lutte contre un virus supplémentaire "particulièrement infâme"

Vie quotidienne au lendemain d'une attaque par crypto-virus RYUK, détectée sur le réseau informatique de l’Hôpital Nord-Ouest ce lundi 15 février à 4h30 du matin. Les sites de Villefranche, Tarare et Trévoux sont très impactés. Les équipes tentent de s'adapter.

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Conférence de presse, à l'hôpital Nord-Ouest ce mardi matin, au lendemain d'une attaque virale informatique de " particulièrement infâme et d'une très grande ampleur" sur les trois sites que sont Villefranche-sur-Saône, Tarare et Trévoux, comme l'a décrite Marie-Pierre Marie-Pierre Bongiovanni-Vergez, directrie générale. Selon le directeur informatique, qui fait un parallèle avec le variant anglais de la Covid19, "il s'agit d'une variante du virus de Dax".

"C'est franchement dégueulasse" qualifie même le docteur Verbois, chef du pôle urgences. Ce rançongiciel a contraint toutes les équipes à s'adapter rapidement en se passant de presque toute leur informatique. Les patients sont reçus, mais leur dossier est traité provisoirement avec un papier et un crayon. Quelques imprimantes ont pu re-fonctionner. Les opérations chirurgicales ont été reportées.

Pour le chef de la pharmacie, la situation est également compliquée "Pour les patients en chimio, par exemple, nous avons passé notre journée d'hier à monter et descendre des escaliers pour aller chercher les prescriptions. Surtout faire attention à ne pas se tromper dans les dosages qui, habituellement, sont calculés par l'informatique".

Pour le directeur de l'informatique, il ne s'agit pas de simples hackers mais d'une "entreprise criminelle". Le montant d'une éventuelle rançon n'est pas encore connu. Le procureur de Villefranche est saisi de deux plaintes : l'une pour atteinte à un système de traitement informatisé et l'autre pour tentaive d'extorsion de fonds. Selon nos informations, le procureur va se déssaisir du dossier à la demande du parquet de Paris, dont l'un des services est compétent en matière de cyber-criminalité. Lequel s'appuiera sur la police judiciaire de Lyon et l'Office central de Nanterre dans les Hauts-de-Seine.

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