A Lyon, la manifestation s'élance sous haute surveillance après avoir été finalement autorisée par le tribunal administratif

Après une interdiction par la préfecture, les organisateurs avaient saisi la justice et ont obtenu la suspension de l'arrêté. La manifestation est bien partie à 14h de la place Jean-Macé.

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Autorisée, interdite, puis autorisée à nouveau... Le cortège de la manifestation "contre la réforme des retraites, l'inflation et les violences policières" s'est finalement élancé, ce samedi 6 mai, place Jean Macé. 

 

Lancé à l'appel d'un collectif, et pas des syndicats, la manifestation a d'abord été autorisée. Bien qu'inconnu des pouvoirs publics, le Collectif assemblée générale de lutte interprofessionnelle de Lyon avait déposé une déclaration en bonne et due forme auprès de la préfecture.

Mais l'appel ayant été relayé et revendiqué par un autre collectif, le Comité de lutte Lyon, la préfecture a ensuite préféré interdire l'évènement. Arguments : un manque de moyens suffisants pour encadrer le mouvement et des "appels à participation d’éléments radicaux à l’origine depuis plusieurs semaines des dégradations".  

Un arrêté d'interdiction suspendu par le Tribunal administratif de Lyon, quelques heures seulement avant l'heure du rendez-vous, place Jean Macé. 

Un cortège sous haute surveillance 

La manifestation et le parcours ont donc été maintenus, même si l'affluence semble moins importante que lors du 1er mai dernier. 

Selon la préfecture, le dispositif policier a "été adapté aux circonstances et à la disponibilité des forces de l'ordre". 

Lundi dernier, des violences et d'importantes dégradations avaient émaillé la manifestation intersyndicale. Abribus détruits, vitrines fracturées, véhicules incendiés... des scènes de guérilla urbaine liées, selon la préfecture, à la présence de "2.000 individus à risque dont 1.000 black blocks".

Cet après-midi, les premiers tweets faisaient état de quelques débordements, mais le mouvement semblait encadré par les forces de l'ordre. 

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