A Lyon, les commémorations de la rafle de la rue Sainte Catherine

C'était il y a 79 ans. Rue Saint-Catherine, le 9 février 1943, quatre-vingt six personnes sont raflées et déportées vers les camps nazis. 79 ans et un devoir de mémoire toujours aussi vif.

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La commémoration a eu lieu ce dimanche 13 février, à 11 heures, dans le cœur historique de Lyon. Une commémoration comme il en existe bien d'autres. Discours, gerbes de fleurs et portes-drapeaux. Mais ici, au 12 de la rue Sainte-Catherine, on se rappelle la rafle de 1943...  

Quand ces locaux abritaient la Fédération des Sociétés Juives de France et du Comité d’assistance aux réfugiés, un lieu fréquenter par les Israélites ayant besoin d’aide sociale, matérielle et médicale. Quand le 9 février, sur ordre de Klaus Barbie, des hommes armés de la Gestapo, accompagnés de SS ont envahis les lieux, neutralisant les premiers arrivés. Quand ils y dressent ensuite une souricière, pour attendre et arrêter, les uns après les autres, tous ceux qui ce jour-là, se présentent à l’appartement.  

Quatre-vingt-six personnes raflées, puis internées au camp de Drancy et envoyées vers des camps d'extermination. Deux d'entre elles sont parvenues à s’échapper et trois seulement survivront à la déportation.

Alors ce matin, élus, représentants des associations de victimes de la seconde guerre mondiale, jeunes, et moins jeunes, juifs et non juifs, plus de 200 personnes se sont réunies devant la plaque commémorative du 12 rue Sainte Catherine. 86 noms, égrainés par de jeunes élèves du lycée Ampère de Lyon. "Juste les lire, c'est juste des noms... Mais se souvenir en regardant cette plaque, en regardant cette rue, c'est tout l’événement qui se projette à nous, c'est un devoir mais c'est aussi difficile", témoigne Florian Lavignolle, élève de terminale. 

Un devoir, salué par ceux qui se souviennent. "C'est beau qu'il y ait autant de monde, encore maintenant. Et j'espère que cela continuera après nous, je dis après nous parce que nous ne sommes plus que deux rescapés d'Auschwitz à Lyon", explique Claude Bloch, ancien déporté. 

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