Ce jeudi 1er février, Hervé Legros, riche promoteur de logements sociaux, sera convoqué pour mise en examen, dans le cadre d'une enquête de la brigade financière. Il est entendu pour 7 chefs d'accusation, dont harcèlement moral et abus de biens sociaux.
L'affaire Alila continue. Dans le cadre d'une grosse enquête de la brigade financière, le PDG du promoteur immobilier de logements sociaux, Hervé Legros, sera entendu par la justice, ce jeudi 1er février. Il est accusé notamment de harcèlement moral, de coups et blessures (plusieurs salariés ont été en ITT), d'abus de bien sociaux ou encore de recel d'abus de biens sociaux. 16 de ses salariés et des témoins seront entendus.
Placé en garde à vue en 2023
En effet, il y a un an, en janvier 2023, l'entrepreneur lyonnais et sa femme étaient placés en garde à vue après l'ouverture d'une information judiciaire, en octobre 2022, par le parquet de Lyon, relatif à des infractions au droit du travail, à la suite de plaintes de 16 salariés. Des perquisitions ont eu lieu dans les bureaux de l'entreprise, située dans le 6e arrondissement de Lyon, et au domicile du PDG, à Ecully. Plusieurs dizaines de policiers avaient été mobilisées pour saisir des documents.
Depuis un an, Hervé Legros et son entreprise Alila sont dans la tempête : condamnation aux Prud'hommes, rupture des relations avec Habitat et Humanisme au printemps 2023 (un dernier contrat signé en 2022 se termine en juin prochain) , enquête de Médiacités sur le non-paiement des fournisseurs ou encore redressement fiscal d'un million d'euros.
Sur son compte Linkedin, ce mercredi 31 janvier, Hervé Le Gros, a pris la parole en publiant un texte accompagné d'une photo de lui en noir et blanc : "J’ai décidé récemment de reprendre la parole après un long silence. (...) Lorsque j’ai appris que, le 1er février, je devrais à nouveau être entendu pour coopérer dans le cadre de l’enquête dont je fais l’objet, j’ai eu en tête cette chanson de Cabrel : "Dans les premiers moments, j'ai cru qu’il fallait seulement se défendre mais cette place est sans issue, je commence à comprendre".
Affaire à suivre...