Affaire Collomb : la nouvelle embûche d'un retour raté à Lyon

Depuis sa démission du ministère de l'Intérieur pour reprendre la ville de Lyon et la Métropole, Gérard Collomb a connu certains déboires. L'enquête du Parquet financier, révélée mardi, vient s'ajouter à une série d'obstacles. En premier lieu : les ambitions du frère ennemi, David Kimelfeld.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Début octobre 2018, Gérard Collomb annonce qu'il rend son portefeuille de ministre de l'Intérieur : il a choisi Lyon. Un retour savamment préparé depuis sa nomination au gouvernement : à son départ vers Paris, il a placé deux fidèles à la tête de la mairie et de la Métropole.

Le premier, George Képénékian, va appliquer le plan à la lettre : il démissionne immédiatement pour provoquer une nouvelle élection. Gérard Collomb en sortira vainqueur, mais avec une majorité fragilisée.

Division dans la majorité

L'effritement va d'ailleurs se confirmer : le second "fidèle" rechigne à céder la place. David Kimelfeld s'accroche au siège de président de la Métropole lyonnaise et n'hésite pas à exprimer ses divergences. Il s'oppose ouvertement à l'anneau des sciences, projet de contournement routier porté par son prédécesseur.

La rupture est consommée lorsque G. Collomb fait savoir qu'il brigue la Métropole même si D. Kimelfeld s'y maintient. La majorité se divise en deux camps. A partir de là, tous les coups sont permis. 

Autre revers de ces derniers mois : Caroline Collomb, l'épouse du maire, a dû se mettre en retrait de la direction départementale de La République en Marche du Rhône. Elle était très critiquée par une partie des militants qui l'accusait d'autoritarisme, et ses ambitions politique devront patienter.
 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information