Un pic allergique lié à la présence de l'ambroisie s'annonce début août selon le réseau national de surveillance aérobiologique. 660 000 personnes sont allergiques en Auvergne-Rhône-Alpes. Ce fléau a un coût : 41 millions d'euros en consultations, traitements et arrêts de travail.
C'est une plante qui passe souvent inaperçue, au milieu des herbes folles. Mais elle a proliféré et s'est répandue insidieusement un peu partout en deça d'une ligne Strasbourg-Paris-Rouen. Cette plante invasive et très allergène constitue aujourd'hui un vrai fléau pour la santé publique dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Un pic allergique liée à l'omniprésence de l'ambroisie devrait intervenir entre le 5 et le 8 août selon le réseau national de surveillance aérobiologique. Une alerte qui concerne de plus en plus de monde puisque 660 000 personnes seraient allergiques dans notre région, selon l'Observatoire des ambroisies, qui travaille en partenariat avec l'Agence régionale de la santé. Une frange de la population qui serait de plus en plus large à force d'être exposée aux pollens.
L'omniprésence de l'ambroisie est loin d'être anodine puisqu'elle génére un coût important estimé à 41 millions d'euros dont 40% rien qu'en consultations et 14% en arrêts de travail.
Les communes et communautés de communes sont invitées à nommer des référents pour lutter à leur niveau contre l'ambroisie. « La coordination de la lutte est un élément majeur » selon Dino Cinieri, député de la Loire et président du Comité Parlementaire de suivi du risque "ambroisie". Mais les collectivités qui ont déjà mis en place cette veille contre l'ambroisie ont le sentiment de se retrouver un peu seules ...
Le reportage de Hugo Chapelon et Jean Perrier :
Un site internet est aussi à la disposition des citoyens pour signaler les plantations et pour permettre leur neutralisation. La carte établie à partir de ces signalements permet de visualiser l'ampleur de l'invasion, et plus particulièrement dans la vallée du Rhône.