Arrêt du match OL-OM : le patron de la ligue professionnelle de football, Vincent Labrune, se dit "choqué et furieux"

Le président de la Ligue de football professionnel, Vincent Labrune, est finalement sorti du silence ce lundi 22 novembre. Au lendemain de l'arrêt du match entre l'Olympique Lyonnais et l'Olympique de Marseille, le patron de la FFF réagit dans l'Equipe. Il se dit "choqué" et "furieux".

Vincent Labrune, patron de la Ligue de football professionnel, s'était illustré par son silence, en marge de l'incident qui a provoqué l'interruption définitive du match entre Lyon et Marseille, dimanche soir au Groupama Stadium. Vincent Labrune est finalement sorti du silence et a choisi le quotidien L'Equipe pour s'expliquer. Il s'est dit "choqué et furieux". 

Extrait : "Je suis choqué et furieux. Choqué qu'en 2021, après tous les événements que nous avons vécus depuis le début de la saison, il y ait encore des imbéciles qui soient en situation de jeter des projectiles sur les joueurs ou les arbitres."

Ce dernier réclame des changements profonds "pour en finir avec la violence qui gangrène les stades de L1". "Il est temps de renverser la table sur les questions de sécurité," a déclaré Vincent Labrune. "Je pense qu'il est urgent de lancer une grande concertation nationale concernant la violence dans les stades," a indiqué le patron de la LFP.

Déjà dans un communiqué diffusé dimanche soir, la LFP indique "condamner fermement la violente agression dont a été victime Dimitri Payet (...)" et tacle le club hôte de la rencontre : "ces nouveaux graves incidents rappellent que la sécurité des matchs est de la responsabilité du club recevant et des autorités locales, à qui il appartient en dernier ressort de la reprise ou de l’arrêt définitif de la rencontre."

Dans son entretien au journal l'Equipe, Vincent Labrune réagit également au couac autour de la reprise et de l'arrêt définitif de la rencontre : "Je suis choqué que l'on mette deux heures pour prendre une décision qui relève de l'évidence et qui aurait dû être prise en deux minutes. Car il est évident que quand un acteur est touché, le match ne peut pas reprendre. On ne peut transiger avec l'intégrité des acteurs et il ne peut pas y avoir de deuxième chance à mes yeux. Le match doit être interrompu, point final."

La réaction de l'OL

L'Olympique lyonnais a déclaré ce lundi "souhaiter que les sanctions pénales et administratives soient exemplaires", après le jet de bouteille sur le joueur de Marseille, Dimitri Payet, qui a provoqué l'interruption définitive du match OL-OM, dimanche au Groupama Stadium. Un incident qui s'est déroulé dans les premières minutes de cette rencontre comptant pour la 14e journée de Ligue 1. Le club a par ailleurs porté plainte contre l'individu, interpellé et placé en garde à vue et s'est déjà porté partie civile pour la suite des procédures.

"L'individu n'avait rien à faire ici car il n'était pas abonné dans les groupes de supporters. Il n'y avait aucune chance de réitérer cet incident par la suite. C'est pour cela que la première décision avait été de faire reprendre le match", a par ailleurs indiqué Jean-Michel Aulas dimanche soir, lors d'une conférence de presse improvisée sur Prime Vidéo.

De son côté, le groupe des "Bad Gones", situé dans le virage nord du stade de Décines-Charpieu d'où est partie la bouteille qui a frappé Payet, a, lui aussi, condamné, dans un communiqué, le geste de l'individu interpellé, précisant comme Jean-Michel Aulas qu'il n'était "ni abonné du stade, ni membre de leur association".

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